L’ailier international Français Damian Penaud s’est confié via Le Parisien avant d’affronter le Racing 92 avec l’Union Bordeaux-Bègles, ce dimanche soir en barrage du Top 14.
Ce-dernier explique ne pas être un leader du XV de France.
Il affirme rester à sa place et vouloir simplement montrer l’exemple sur le terrain. Extrait:
Je reste à ma place. Je ne parle pas, j’essaie de montrer l’exemple sur le terrain. Le reste, ce n’est pas trop mon truc. Vous me verrez très rarement devant les journalistes. Je laisse faire ceux qui savent le faire.
Il concède cependant faire un peu le con au sein du groupe France. Extrait:
J’essaye de bien m’entendre avec tout le monde, donc j’ai toujours tendance à faire un peu le con, à amuser la galerie. C’est ma façon d’être, de m’exprimer, de faire vivre le groupe. J’essaye d’être le plus joyeux, d’être moi-même quoi !
Il est ensuite revenu sur l‘élimination des Bleus en quart de finale de la Coupe du monde. Extrait:
Après le match, ça a été très dur. La semaine qui a suivi aussi. Puis, j’ai eu la chance d’être en vacances, de m’occuper de ma maison parce que j’avais des travaux à faire en arrivant à Bordeaux. J’ai pu penser à autre chose qu’au rugby, la coupure m’a fait du bien.
Dans la tête surtout. Et j’avais hâte après de démarrer cette nouvelle aventure avec Bordeaux, de faire ma place, découvrir les mecs. J’ai vite basculé. Aujourd’hui, je suis très content d’être dans ce groupe et dans ce club.
Comme tous les internationaux Français, Damian Penaud connaît une saison 2023 / 2024 extrêmement chargée.
Il explique comment il fait pour garder un peu de fraîcheur pour cette fin de saison. Extrait:
On a la chance d’être managés par Yannick (Bru), qui nous laisse nous reposer, qui fait des roulements dans l’équipe. On arrive à récupérer des semaines un peu aménagées, ça nous fait du bien, mine de rien, ça nous régénère. C’est hyper important parce que les saisons sont longues, et on sait bien qu’enchaîner comme ça tous les matchs, à un moment donné ça devient compliqué et on y laisse un peu du jus.
On a la chance de pouvoir tourner. Donc, même si on arrive sur la fin, je reste quand même en bonne forme physiquement et psychologiquement.
Mes dernières vacances ? C’était à Saint-Barth, du côté de l’Amérique, là-bas. Après, je ne sais pas trop où j’irai. Peut-être en Corse.
Il évoque son autre loisir : le golf. Extrait:
J’aime bien jouer au golf, ça me permet de penser à autre chose, de passer du bon temps avec les copains. Les échecs aussi, j’aime beaucoup. Je regarde des vidéos pour apprendre parce que je suis nul. Du coup, je regarde des parties pédagogiques. Ensuite, rien de spécial, je m’occupe.
Les jeux vidéos ? Non, j’ai arrêté. C’est assez périodique. Il y a un moment où je vais jouer, et après pas du tout. C’est un peu tout ou rien. Mais c’est vrai qu’à une époque, j’y jouais pas mal.
Il a ensuite expliqué sa décision de quitter Clermont pour l’UBB l’été dernier. Extrait:
J’avais l’envie de changer d’air, de rencontrer un nouveau vestiaire, de nouvelles personnes. Je suis arrivé dans une nouvelle équipe, je ne connaissais pas grand-monde, il fallait que je fasse ma place. J’ai essayé de m’intégrer du mieux que je pouvais, ça s’est fait naturellement. Quand on est entouré de joueurs comme il y en a à Bordeaux, c’est plus facile. Et après, avec la confiance, ça aide. C’était cool, j’espère que ça va durer.
Il espère pouvoir jouer le Bouclier en Top 14. Extrait:
On travaille aussi pour ce genre de matchs que l’on va vivre ce week-end. On a fait dans l’ensemble une bonne saison, mais les matchs les plus importants arrivent. On va essayer d’être le plus appliqué, le plus précis possible pour aller au bout.