Le manager de Montpellier, Patrice Collazo s’est confié via Midi Olympique suite à la victoire de son équipe contre Grenoble en access match.
Soulagé par le maintien de son club en Top 14, Patrice Collazo fanfaronne et répond à ses détracteurs. Extrait:
De la fierté. On est fier. Ça va faire ch… un peu de monde mais on est fier. De la manière… Finalement, on a eu aujourd’hui ce qui nous a manqué toute l’année : de l’efficacité dans le money-time. Je pense que j’ai eu une prémonition parce que je leur ai dit avant-hier soir que ce groupe deviendra une équipe après ce match. Et cela s’est réalisé. On s’est si souvent délités sur les vingt, quinze, dix dernières minutes… Cette fois, on a trouvé les ressources pour aller chercher un truc. Félicitations aux mecs, car peu de gens mettaient une pièce sur nous, il faut dire les choses. Mais ce n’est pas très grave. À eux, je leur souhaite de passer un bon dimanche.
Il exprime la détermination de ses joueurs. Extrait:
On avait envie de gagner, tout simplement. Dans ce contexte, où tout est dit, écrit ou interprété, ce qui compte vraiment, c’est ça. Aujourd’hui, tout était réuni pour que Montpellier chute et finalement tout ce qu’on n’a pas eu toute la saison on l’a eu ce soir. Encore une fois, ce match sera le point de départ d’un nouveau chapitre, et on construira à partir de ce match-là, n’en déplaise à certains…
Cela fait partie du sport. On y est passé, d’autres y sont passés, d’autres y passeront. On nous a bien fait comprendre qu’il s’agissait d’une anomalie qu’on soit là. Cela fait peut-être aussi partie du processus d’évolution d’un club qui, en fin de compte, est très jeune puisqu’il n’a pas encore quarante ans. Ce sont peut-être des passages obligés pour réenclencher le truc. Dans l’avant-match je leur ai dit qu’on mettra l’équipe au centre de l’institution et l’institution on la remettra là-haut. C’est ce qu’ils ont fait.
Il ne manque pas de rendre hommage à l’ouvreur Louis Carbonel qui a inscrit la pénalité de la gagne en fin de match. Extrait:
Je vais vous dire quelque chose : « Carbo », je l’ai entraîné pendant trois ans et demi à Toulon. Il m’a fait gagner bien plus de matchs qu’il ne m’en a fait perdre. Donc je n’avais aucun doute quant à sa capacité, sur un match comme ça, avec un tel enjeu, à répondre présent. Je le connais un peu quand même… Je ne suis pas surpris de la perf’de Carbo, pas surpris que l’équipe soit allée chercher la dernière pénalité, pas surpris de voir Jan Serfontein aille se battre sous une chandelle pour nous donner une grosse possession… Toute la semaine, on l’a senti. Le match, on ne l’a pas subi.
Il indique avoir lu les nombreuses critiques effectuées à son sujet. Extrait:
Franchement, j’ai tout lu. J’ai aussi lu que j’avais laissé une ardoise de 13 non-Jiff à Brive. Elle m’a plu celle-là. Ça m’a fait rire. Il y a la réalité, et les interprétations. Quand je lis qu’on a écarté des joueurs… On a composé une équipe de 23 mecs, et l’équipe la plus compétitive. Quand on a annoncé à certains joueurs qu’ils ne joueraient pas, certains nous ont répondu que s’ils avaient fait les performances qu’il fallait, ils y auraient été.
Concernant son avenir, il reste mystérieux. Extrait:
Je ne sais pas. Mais est-ce vraiment important ? Quand on est arrivé, on nous a demandé un objectif : le maintien. Aujourd’hui, on a fait ce pour quoi on était venu. Après le reste, ce n’est pas plus important que ça. Le reste, c’est secondaire. Je voulais cocher cette case-là : laisser Montpellier dans l’élite.
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Les couilles tu les à pas Charlot