Le Stade-Français Paris affrontera Bordeaux-Bègles, samedi soir en demi-finale du Top 14.
Interrogé via Le Figaro, le manager Parisien Laurent Labit a évoqué cette rencontre tant attendue.
Il évoque un adversaire redoutable. Extrait:
On savait qu’on aurait forcément un gros morceau : soit un derby (contre le Racing), soit l’UBB à Bordeaux… C’est un adversaire redoutable, qui reste sur une bonne dynamique et fait une très bonne saison. C’est leur quatrième demi-finale d’affilée, ils auront le soutien du public… On connaît les qualités de cette équipe. On connaît aussi les nôtres : il faudra être au meilleur de notre niveau, notamment défensivement, pour arrêter leur jeu de ligne, leur animation, leurs individualités… On y va avec beaucoup de confiance.
Il se dit très fier d’être en demi-finale avec Paris. Extrait:
C’est un soulagement mais c’est, surtout, une grande satisfaction, une grande fierté. C’est aussi une grosse performance : tout le monde s’accorde à dire que ce championnat est très disputé et on finit directement qualifié pour les demi-finales à un point du Stade Toulousain ! Ça prouve la performance qu’ont réalisée l’ensemble des joueurs et du staff.
On savait où on allait. Il y a eu un très bon travail effectué avant. Ça démontre la qualité des joueurs qui étaient là et notamment leur état d’esprit, leur caractère aussi… On savait qu’on pouvait faire de bonnes choses mais, bien sûr, terminer deuxième, c’était inespéré. L’objectif était le top six. On est un club historique, un grand club, qui se doit de jouer les phases finales et le haut du tableau. On veut être en capacité de jouer les titres tous les ans.»
Il ne cache pas que les critiques autour du jeu proposé par le Stade-Français sont récurrentes.
Il explique sa manière de voir les choses. Extrait:
On est les premiers à réfléchir à ce qu’on peut faire de mieux. Il y a plusieurs raisons, on a fait des choix. En arrivant en cours de saison, c’est compliqué de changer beaucoup de choses… On a privilégié plutôt de jouer sur la fraîcheur et sur le turnover, de faire jouer tout le monde : on a changé sept à douze joueurs quasiment à chaque match. Ça n’aide pas pour avoir des repères offensifs notamment. Il a fallu être efficace, on l’a été. Mais si, jusqu’au 28 juin, on doit jouer de la même façon et gagner, on signe de suite !
Je ne sais pas si on est injouables, comme il a été dit. Si, effectivement, les adversaires commencent à vouloir nous éviter ou nous redoutent, c’est quand même déjà quelque chose de positif… Forcément, c’est un compliment pour l’équipe si les autres ne veulent pas jouer contre nous.
Pour conclure, il indique ne pas ressentir de pression à l’approche de la demi-finale. Extrait:
Pour l’instant, on ne ressent pas cette pression. On parle avec les joueurs depuis de longues semaines maintenant (…). On se retrouve à deux matches d’un objectif qui est souvent un rêve pour la plupart des joueurs. On sait où on est, on sait qu’on a une étape très importante à Bordeaux mais ce ne sera qu’une étape puisque tout ce qu’on a fait ne servira à rien si on perd. L’objectif, c’est Marseille.