Le troisième ligne du Stade-Toulousain, Alexandre Roumat s’apprête à défier le Stade Rochelais, vendredi soir à l’occasion d’une demi-finale de Top 14.
Interrogé via Sud-Ouest, ce-dernier a évoqué son poste de troisième ligne centre.
Il indique que, plus jeune, il n’était pas du tout prêt pour évoluer au poste de 8.
D’ailleurs, il est conscient être toujours un peu léger par rapport à d’autres troisième ligne centre. Extrait:
“Quand je suis arrivé à Biarritz, des joueurs étaient déjà aguerris au poste de numéro 8. Ils avaient un profil beaucoup plus puissant en lien avec les exigences de la Pro D2 (Filipe Manu, Nemia Soqeta…). J’étais conscient que je n’étais pas totalement prêt physiquement pour jouer à ce poste. Mais les huit qui me faisaient rêver n’étaient pas ceux qui cassaient dix plaquages ou qui démontaient des mecs.
J’ai été élevé à un rugby, avec Monsieur Perez, où l’intervalle est la clé de la réussite : c’est plus facile de rentrer dans une porte que dans un mur. J’ai toujours eu plus de fascination pour des mecs comme Laurent Cabannes, même si je ne l’ai jamais vu jouer en vrai, ou Olivier Magne. Des mecs coureurs, doués avec leurs mains, qui faisaient les différences par leur intelligence plus que par leur dimension physique.”
Dans la foulée, il explique ne pas être le style de joueur à prendre beaucoup de muscle. Extrait:
“Quand je suis arrivé en professionnel, aux alentours de 95 kilos, j’étais conscient de devoir me renforcer. Mais c’était plus pour me protéger de la blessure que pour devenir un « monstre ». Je ne suis de toute façon pas du genre à prendre 10 kilos de muscle en deux préparations. Si ça avait été le cas, j’aurais probablement perdu d’autres qualités.”