Le nouveau président du Biarritz Olympique, Shaun Hegarty s’est longuement confié via Sud-Ouest pour évoquer l’avenir sportif du club Basque.
Ce-dernier évoque une diminution du budget, passant de 11,5 millions d’euros à 9 millions. Extrait:
“On avait une équipe intéressante sur le papier et on a vu que ça a été compliqué. Notre vraie ambition, c’est d’avoir des joueurs compétitifs et de recréer une âme à l’intérieur du vestiaire pour que les gens puissent s’identifier. C’est ce qui manquait un peu la saison dernière, malheureusement. L‘ambition, c’est aussi d’être un club sur lequel la Pro D2 va pouvoir compter dès l’année prochaine.
On a construit un budget plus humble, de 9 millions d’euros, mais ça ne veut pas dire qu’on aura une équipe moins compétitive puisqu’on garde à peu près la même masse salariale sportive (3 M€). Ce qu’on va changer, c’est le mode de fonctionnement du club, qui a vécu comme un club de Top 14. On va le réadapter à la vie en Pro D2.”
Arnaud Dubois indique de son côté que cette diminution de budget n’impactera le salaire des joueurs. Extrait:
On ne va pas toucher aux réceptifs, c’est l’engagement de Shaun Hegarty. On va jouer sur les charges de la vie du club, que ce soit pour ses dirigeants ou les dépenses afférentes, sur les déplacements… Aujourd’hui, le club dépense presque 300 000 euros pour se déplacer, quand les voisins dacquois en dépensent moins de 80 000. Il y a un juste milieu à trouver.
Dans la foulée, il indique clairement que les joueurs qui ne souhaitent pas évoluer à Biarritz peuvent faire leurs bagages et ne seront pas verrouillés par la direction. Extrait:
Tout le monde est libérable. Monsieur Debaes a été libéré (à Vannes, à sa demande). À partir du moment où un joueur ne veut pas jouer pour le Biarritz Olympique, on ne va pas le forcer. L’encadrement sportif ne veut se séparer de personne. Après, si des joueurs ne se sentent pas faire partie de cette aventure pour les deux ou trois prochaines années, qu’ils nous le disent maintenant pour qu’on trouve des solutions ensemble.
Il y en a certains qui pensent qu’ils peuvent gagner plus d’argent ailleurs, qu’on libérera ou pas, qu’on devra remplacer ou pas. James Coughlan (manager) gère ça, avec Boris (Bouhraoua, entraîneur en chef), et moi je réalise les arbitrages financiers.