Ce vendredi, l’équipe de France U20 affrontera les Baby Blacks à l’occasion de la Coupe du monde U20 qui se joue actuellement en Afrique du Sud.
Interrogé via Midi Olympique, le troisième ligne Toulousain, qui débutera cette rencontre, Mathis Castro-Ferreira a évoqué cette rencontre.
Il explique pourquoi il sera aligné malgré son arrivée tardive dans le groupe. Extrait:
En arrivant, la première question était mon état physique, comment je me sentais pour aborder ce match. Ensuite il fallait établir une stratégie pour mon retour. Avec les préparateurs physiques, on a fait en sorte que je sois prêt pour jouer ce match. Et au-delà de la préparation physique, il y a une grande envie de jouer contre les Blacks. On peut dire que j’ai hâte d’être demain après-midi.
Il indique ne pas avoir trop fêté le doublé avec Toulouse. Extrait:
Non, j’ai fêté avec grande modération parce que le lendemain, j’ai été censé prendre un avion, qui a été reporté.
Il ne le cache pas : le match de l’année dernière contre ces même Baby Blacks a compté dans la préparation. Extrait:
Oui, indéniablement. Nous nous rappelons qu’on avait dominé par les collisions et l’impact physique. Nous avions réussi à prendre rapidement le score grâce à cela. Il est clair que l’on s’appuie dessus pour montrer au groupe que si nous sommes au rendez-vous physiquement et dans nos duels, nous sommes aptes à répondre présent dans la rencontre.
Nous avons essayé de trouver des solutions en amont, pour contrer leurs sauteurs. Nous avons travaillé offensivement comme défensivement. Nous avons même identifié une grande zone où ils sautaient souvent. Avec nos lifteurs, nous aurons beaucoup de solutions pour mettre à mal cette défense Néo-zélandaise.
Il s’attend à un match avec énormément d’engagement. Extrait:
On sait que sur le 1er quart d’heure, il y aura beaucoup d’engagement. Ils vont vouloir nous rouler dessus, et montrer que cette année, la compétition est pour eux. À nous de rester froids dans les moments compliqués, comme l’an dernier. Nous voulons garder notre jeu en place et ne surtout pas être pris par les émotions et enjeux du match.
Il l’affirme : les Bleuets sont prêts à affronter le Haka des Néo-Zélandais. Extrait:
Nous l’avons évoqué hier soir. Tout le monde l’a vu, pour que chacun prenne la mesure de ce qui nous attend. C’est important de ne pas être pris par les émotions une fois qu’on le vit. C’est assez impressionnant, pour l’avoir vécu en face-à-face. Pour eux, c’est un moment où ils essayent d’impressionner l’adversaire, et de prendre le pas psychologique. Cette année ils ne font que la première partie. L’année dernière, le Haka était plus long. Nous pensions qu’ils allaient s’arrêter, et le public partageait ce sentiment. Nous nous sommes préparés à la première partie, pour la deuxième, on le saura au dernier moment. Mais nous sommes prêts à la voir en face.
Le temps s’annonce pluvieux. Extrait:
Comme disent les anciens, si le temps est compliqué, on va s’appuyer sur les fondamentaux pour créer notre match. C’était déjà le cas l’an dernier, la rencontre s’était finie avec un bain de boue. Nous avions réussi à mettre en place notre stratégie, Nous espèrons que cela se reproduise demain.