L’ancien troisième ligne du Stade-Toulousain, Yannick Nyanga s’est confié via Midi Olympique suite au doublé effectué par le Stade-Toulousain lors de cette saison 2023 / 2024.
Ce-dernier n’a pas manqué d’exprimer son admiration pour la génération actuelle du club de la Ville Rose.
Selon lui, cette génération est clairement la meilleure génération de l’histoire du club.
Il explique pourquoi cette génération est bien meilleure que la sienne. Extrait:
« Les chiffres et surtout les trophées parlent pour eux. J’ai connu la génération qui a réalisé le quadruplé entre 1993 et 1997 mais je pense quand même que cette génération-là est au-dessus avec ce deuxième doublé Coupe d’Europe — Top 14 en trois ans. Au niveau de l’effectif, j’ai l’impression que les joueurs sont beaucoup plus complets qu’à mon époque, au début des années 2010.
Pour m’expliquer et pour imager mes propos, Thierry Dusautoir avait 20 sur 20 au plaquage mais se montrait un peu plus discret lors des phases offensives. Dans cette équipe du Stade toulousain, la plupart des troisième ligne ont 18 partout. Elle est là, pour moi, l’énorme différence.
Je pense aussi à un Patricio Albacete qui était un joueur exceptionnel mais qui n’avait pas l’activité en attaque qu’ont les deuxième ligne toulousains de nos jours. Et ce n’est pas un manque de respect pour « Pato » et Thierry que de dire ça. On n’a qu’à voir les deux finales de cette année. Quand il a fallu défendre pendant 80 minutes et plus avec les prolongations contre le Leinster, ils l’ont fait. Quand il a fallu jouer et déplacer le ballon contre l’UBB, ils l’ont fait pour tuer d’entrée le match.
Ce Stade toulousain sait tout faire car il possède des mecs qui savent tout faire. Et enfin, j’ai envie de parler de la charnière Dupont-Ntamack. C’est l’image de cette équipe et je n’ai pas envie de les dissocier. Antoine est capable de faire gagner les siens à lui tout seul mais Romain n’est vraiment pas loin derrière en termes d’importance mais dans son style. Il joue pour les autres et fait briller ses coéquipiers. Quand tu évoques ce Toulouse-là, t’es obligé de penser à cette charnière, et c’est un argument de plus pour dire que c’est le meilleur de l’histoire. »