Interpellé lundi en Argentine, en compagnie de son coéquipier au sein du XV de France, Hugo Auradou, Oscar Jégou nie toute agression sexuelle et violence envers la plaignante, selon son entourage contacté par RMC Sport.
Oscar Jégou et Hugo Auradou ont été arrêtés lundi en Argentine en raison d’une plainte pour agression sexuelle d’une jeune femme. Des faits qui auraient eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche à Mendoza après la victoire du XV de France face aux Pumas (28-13). Via son entourage contacté par RMC Sport, le troisième ligne de La Rochelle, qui a pu brièvement échanger avec ses proches par sms, nie toute agression sexuelle et violence. Jégou et Auradou reconnaissent une relation sexuelle avec la plaignante, mais consentie.
Des relations sexuelles consenties, selon les joueurs
Après avoir rencontré la plaignante dans la soirée qui a suivi la victoire des Bleus à Mendoza, Jégou et Auradou assurent que celle-ci les a accompagnés de son plein gré à leur hôtel. Le joueur de Pau aurait d’abord eu une relation sexuelle consentie avec celle-ci. Ensuite, Oscar Jégou aurait eu à son tour une relation sexuelle avec la plaignante, qu’il assure aussi consentie.
La plaignante aurait quitté l’hôtel des joueurs le lendemain matin pour se rendre au commissariat afin de porter plainte pour agression sexuelle. L’entourage du joueur de La Rochelle craint que les deux joueurs aient été ciblés par une arnaque qui aurait parfois lieu en Argentine auprès de personnalités.
Oscar Jégou et Hugo Auradou sont actuellement en détention à Buenos Aires mais doivent être transférés à Mendoza, la loi argentine stipulant que l’éventuel procès doit se dérouler dans la ville où ont eu lieu les faits incriminés.
L’entourage de Jégou, qui regrette par ailleurs un lynchage médiatique en reprenant la version de la plaignante, craint les éventuelles conditions de détention du joueur, la prison de Mendoza étant réputée comme l’une des plus difficiles dans le monde.
En cas de détention provisoire dans l’attente du procès, s’il a lieu, Jégou et Auradou pourraient rester incarcérés pendant deux à trois ans à Mendoza.
La famille de Jégou est tombée de quarante étages en apprenant la nouvelle. Son frère a pu échanger quelques messages avec lui.
“Je suis innocent, je n’ai rien fait. J’ai gâché ma vie”, aurait-il écrit en substance à son frère. Les deux joueurs sont représentés sur place par un cabinet d’avocats trouvé par la FFR avec l’assistance en Argentine d’Agustin Pichot, ancien coéquipier de David Auradou au Stade Français.
Via RMC Sport