Le président de la FFR, Florian Grill s’est confié en conférence de presse, ce mardi.
Ce-dernier est revenu sur les affaires extra sportives de joueurs Français lors de la Tournée estivale en Argentine.
Il ne manque pas de recadrer les joueurs.
Il l’affirme : certains joueurs sont sortis du cadre et n’ont pas respecté les consignes. Extrait:
“Il y a un cadre qui existe depuis longtemps. Il est fondé sur l’autonomie et la responsabilisation. Et il n’a pas été respecté par les joueurs à Mendoza. Ce cadre prévoit que les joueurs puissent sortir en groupe, avec des joueurs ”seniors” qui encadrent et commandent des taxis pour le retour. Ç’a été fait par Baptiste Serin mais certains joueurs sont sortis de ce cadre.
Il y aura bien sur un avant et un après Mendoza. Nous n’aurons certainement pas la main qui tremble. Oui, on va changer les règles mais on ne veut pas de décisions verticales qui tombent d’en haut, on veut le faire en concertation avec les joueurs, les staffs des équipes de France, les clubs pros, la Ligue…
On comprend le besoin d’avoir une soupape mais pas au point d’aller dans ces extrêmes qui sont de toutes façons incompatibles avec la performance sportive. Ce cadre sera mis en place avant les prochains matches du XV de France (cet automne). On a bien sûr déjà fait passer des consignes très strictes à nos Bleuets (qui s’apprêtent à disputer la finale de la Coupe du monde U20 en Afrique du Sud).”
Il explique dans la foulée que tout va changer. Extrait:
“Je crois qu’on est le reflet de la société. On n’est pas un monde à part. Je ne crois pas que l’esprit troisième mi-temps doive être remis en cause mais la responsabilité, le sens du devoir, c’est aussi des valeurs du rugby. Dans notre sport, la soupape est nécessaire mais être international, c’est solennel. Il y a un même texte qui est lu quand on le devient pour la première fois.
On a l’intention et le devoir de faire plus pour l’éducation dans nos académies Pôle espoir, nos centres de formation. Cet enchaînement d’affaires est dramatique, je le redis. On ne peut pas viser la performance avec ce degré de professionnalisme – on a observé le soin du détail de notre staff dans la nutrition, les datas… – et aller dans des excès d’alcoolisation comme ce soir-là. Sans même aller sur le terrain de l’affaire judiciaire, cela ne va pas.”