Florian Grill a formalisé vendredi sa candidature à la présidence de la Fédération française de rugby. Candidat à sa propre succession, l’actuel patron du rugby tricolore espère être reconduit et s’appuie notamment sur la présence de plusieurs anciens internationaux sur sa liste.
Opposant à Bernard Laporte puis élu président de la FFR après le retrait de l’ancien sélectionneur du XV de France, Florian Grill compte bien s’inscrire dans la durée à la tête de l’instance nationale. Comme attendu, l’actuel patron de la Fédération française de rugby a officialisé vendredi sa candidature lors de la prochaine élection fédérale du 19 octobre.
Florian Grill sera opposé à l’ancien trois-quarts centre international de Narbonne et actuel maire de Gruissan (Aude), Didier Codorniou, seul autre candidat pressenti à la présidence de la FFR.
Plusieurs anciens internationaux
Soutenu par le collectif “Ovale ensemble”, Florian Grill a dévoilé dans ce communiqué une liste de 38 noms, “d’une parfaite parité et avec une moyenne d’âge de 50 ans”, parmi lesquels les actuels vice-présidents et anciens internationaux Jean-Marc Lhermet et Abdelatif Benazzi pour le XV de France masculin ou Coumba Diallo et Fanny Horta pour les Bleues.
Florian Grill propose un programme en six axes pour “transformer le rugby français”, avec la volonté d’œuvrer “pour une gouvernance éthique et apaisée”, tout en s’attachant à “promouvoir les valeurs du rugby”.
Grill en première ligne sur l’affaire Jegou-Auradou
Ces mêmes “valeurs” qui sont énormément mises à mal depuis l’arrestation, puis la mise en examen la semaine dernière, en Argentine, de deux joueurs du XV de France. Le deuxième ligne Hugo Auradou, (Pau, 20 ans, 1 sélection) et le troisième ligne Oscar Jegou (La Rochelle, 21 ans, 1 sélection), ont été arrêtés le 8 juillet à Buenos Aires, deux jours après un test-match contre l’Argentine à Mendoza, où les faits dénoncés par une plaignante de 39 ans auraient été commis.
Depuis le début de cette affaire, Florian Grill s’est démené pour aider les deux joueurs tricolores à se défendre contre les accusations. Le 12 juillet, ils ont été mis en examens pour viol aggravé, car commis en réunion et encourent de huit à 20 ans de prison s’ils sont reconnus coupable à l’issue d’un procès.
Les deux joueurs reconnaissent une relation sexuelle avec la plaignante mais affirment qu’elle était consentie et nient toute forme de violence. Mercredi, le parquet argentin a accepté leur placement en résidence surveillée à Mendoza. Ils seront désormais tous deux équipés de bracelets électroniques.
Via RMC Sport