Cette semaine, le chauffeur de taxi qui a ramené la plaignante chez elle après la présumée agression physique et sexuelle a témoigné.
L’homme a répondu aux questions des enquêteurs.
Il a également été questionné par les journalistes présents sur place.
Midi Olympique retranscrit, dans son édition de vendredi, les propos du chauffeur de taxi.
Il explique notamment ne rien avoir vu d’anormal chez la plaignante, au moment de la ramener chez elle, le dimanche matin.
A lire ci-dessous :
Chauffeur de taxi : « Je ne me souviens pas de tous les voyages que je fais. Je n’ai rien vu. C’était un voyage normal ».
Journaliste : « Est-ce que vous avez été amené à parler avec ces gens qui parlent français (les rugbymen) ? »
Chauffeur de taxi : « Non, je n’ai parlé à personne. »
Journaliste : « Avez-vous raccompagné la femme à l’hôtel ? Et com-ment l’avez-vous vue, avez-vous vu quelque chose ? »
Chauffeur de taxi : « Non, je n’ai rien vu. »
Journaliste : « Avait-elle l’air d’avoir été frappée ? »
Chauffeur de taxi : « Non. »
Journaliste : « Rien d’étrange ne semblait lui être arrivé ? »
Chauffeur de taxi : « Non, elle avait l’air d’une femme tout à fait normale. »
Journaliste : « Avait-elle un œil au beurre noir ? »
Chauffeur de taxi : « Non. »
Journaliste : « Elle n’avait pas d’oeil au beurre noir ni de marque de coups ? Vous ne vous souvenez pas ? »
Chauffeur de taxi : « Je ne sais pas ! Parfois les passagers montent derrière, parfois ils montent devant. »
Journaliste : « Et elle est montée derrière ? »
Chauffeur de taxi : « Oui. »
Journaliste : « Vous avez remarqué quelque chose ? »
Chauffeur de taxi : « Non. »
Journaliste : « Est-ce qu’elle vous a parlé ? »
Chauffeur de taxi : « Non. »
Selon les informations de Midi Olympique, à l’issue de cet échange avec les médias, le chauffeur de taxi aurait quitté la salle en proférant des insultes à l’encontre des journalistes.
Une chose est sûre : le témoignage du chauffeur de taxi remettent fortement en cause la déclaration de la plaignante qui indique avoir été battue par les joueurs.
Du côté de la défense, on se frotte les mains.