L’équipe de France à VII a connu des débuts de Jeux Olympiques assez compliqués et décevants.
Les Bleus ont concédé le match nul contre les USA puis se sont petitement imposés contre l’Uruguay sur le score de 19 à 12.
Interrogé via Midi Olympique à l’issue de cette première journée des JO, Jean-Pascal Barraque regrette les débuts poussifs de son équipe.
A lire ci-dessous :
“On n’a pas fait une grosse entame, ça nous arrive par moments. Ce qui est bien, c’est l’équipe a eu les trois points. La pression ? Peut-être qu’elle est inconsciente mais c’est vrai que l’on ne prend pas trop de plaisir sur le terrain, le public, non plus, les pauvres. On va dire qu’aujourd’hui, on a fait toutes les erreurs. Demain, ce sera différent. On sait ce qu’il ne faut plus faire. Nous avons vu sur l’action de “Toto” que le public nous pousse.
Cette première journée est passée, la pression aussi. Tout le monde a vu ce que c’était qu’un Stade de France rempli. On ne sera plus surpris, chacun pourra se concentrer sur le jeu. Le discours de Jérôme était positif, ça ne sert à rien de se rabaisser. Mais vous savez, c’est rare que l’on mette des branlées, les équipes aiment nous accrocher.”
De son côté, Stephen Parez-Edo Martin évoque des débuts laborieux. Extrait:
“Ce dernier ballon était important à négocier avec cette mêlée dans nos 22 mètres. On a essayé de la jouer “filou”. L’arbitre n’a pas “pité”. On a relevé le défi physique et ça m’a mis en bonne position pour le grattage. C’était un peu laborieux, il y avait beaucoup de stress. Je le ressens. Nous sommes crispés, on joue devant la défense, ce n’est pas dans nos caractéristiques.
Il va falloir que l’on prenne de la vitesse, qu’on s’élance un peu en attaque et qu’on passe derrière la défense pour se faire des passes. Le contexte ? Face à la pression, on réagit tous différemment. C’est une grosse claque en soi. On va essayer de retrouver notre jeu, de nous mettre en confiance.”