Le demi-de-mêlée international Français, Nolann Le Garrec s’est longuement confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment évoqué le fait de ne jamais pouvoir débuter un match avec les Bleus en raison de la présence d’un certain Antoine Dupont, absolument indétrônable.
Il refuse de parler de frustration. Extrait:
Ce n’est pas frustrant. Antoine Dupont, il tire le rugby français et mondial vers le haut. Il est remarquable tous les week-ends, quel que soit le contexte : en championnat, sur le circuit de rugby à 7 ou dans le Tournoi… Il est un exemple pour tous les joueurs de rugby. Avoir le meilleur joueur du monde dans mon championnat et dans mon poste, je le vois comme une chance.
L’idée, c’est d’être au maximum de ses capacités et de prendre les opportunités. Tout rugbyman est compétiteur et a envie de challenger ses vis à vis.
Il ne manque pas de lister toutes les qualités du joueur Toulousain. Extrait:
Il y en a beaucoup… Au-delà de sa lecture du jeu et de sa technique individuelle, Antoine a surtout une dimension athlétique aux quatre coins du terrain, des atouts physiques qui permettent de démultiplier tout le reste. C’est ce que je lui envie, aujourd’hui.
Selon lui, Antoine Dupont doit avoir une vie très chargée avec notamment une forte médiatisation. Extrait:
C’est une vie chargée. Antoine doit gérer son énergie sur le terrain mais aussi en dehors, parce qu’il est toujours très sollicité. C’est un défi de plus, notamment sur la récupération. Mais il a l’air de plutôt bien s’en sortir, non ? (rires)
Dans la liste premium du XV de France depuis peu, Nolann Le Garrec réagit. Extrait:
Le statut de Premium est nouveau pour moi. Fabien Galthié m’a récemment appelé pour prendre des nouvelles de mon épaule et en a profité pour m’informer que j’étais dans cette liste. J’étais très content mais j’ai aussi conscience que ce n’est pas une fin en soi. Toutes les semaines, tout est remis en question…
Depuis tout petit, j’ai toujours dit à ma famille que je voulais faire du sport de haut niveau parce que ça marchait plutôt bien pour moi, au handball ou au rugby. C’était en moi. J’ai toujours été très déterminé, là-dessus. […] Ma famille compte énormément pour moi et aujourd’hui, je suis fier de leur avoir si souvent répété, devant la télé : « Vous verrez : un jour, je les jouerai ces grands matchs ».