Le demi-de-mêlée international Français, Nolann Le Garrec s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment évoqué son rêve ultime qui était de jouer avec le XV de France. Extrait:
“Le rêve de tout enfant, c’est de jouer pour son pays. Et puis, le meilleur niveau possible, c’est l’équipe de France.”
Il explique s’entendre très bien avec le sélectionneur Fabien Galthié. Extrait:
Pendant le dernier Tournoi, il a eu beaucoup d’attentions pour moi. Fabien Galthié, pour y avoir joué, sait que le poste de demi de mêlée est un poste à responsabilités. Il m’a beaucoup aidé à préparer mes premiers matchs en équipe de France. Il m’a enlevé la pression et m’a permis de m’exprimer.
Pour sa première titularisation en équipe de France contre le Pays-de-Galles à Cardiff, il affirme ne pas avoir ressenti trop de pression. Il explique pourquoi. Extrait:
J’avais été placé dans de bonnes conditions. Thomas Ramos (alors ouvreur, N.DL.R.) m’avait pris sous son aile et m’avait enlevé quelques responsabilités, dont le tir aux buts. Je pouvais donc jouer au rugby comme je le fais depuis tout petit, sur le sable ou dans le jardin… A Cardiff, j’étais libre… Mais au fond de moi, j’entends toujours la petite voix de Stuart Lancaster (le manager du Racing 92, N.D.L.R.) qui me répète : « Nolann, si tu peux faire plus simple avec le même résultat, fais plus simple… »
Stuart m’aide beaucoup. Il me conditionne pour que je puisse répondre à ce niveau-là. […] Il a parfois été très dur avec moi mais ça m’a fait avancer. Il me répète souvent que je dois me concentrer sur les incontournables du poste, sur les basiques. Il dit que le reste, ce qu’il appelle le « X Factor », ne doit jamais prendre le dessus sur les aspects non négociables du poste.
Dans la foulée, il explique adorer faire des chisteras. Extrait:
La chistera, c’est un geste que j’aime réaliser, que ce soit à l’entraînement ou en match. Il y a une part de réussite, c’est un peu à pile ou face mais depuis tout petit, nos éducateurs ne nous ont jamais bridés et nous disent de jouer au rugby. C’est ce que j’essaie de faire.
Il affirme vouloir jouer son meilleur rugby lors de chaque match pour faire le spectacle. Extrait:
Quand j’entre sur un terrain, je pratique mon meilleur rugby et tente de faire jouer l’équipe du mieux possible. Mais je pars du principe que nous, Français, avons un panel technique assez large et une belle liberté d’expression. Il y a souvent du spectacle, en France…
En-dehors du rugby, il indique connaitre une vie très calme. Extrait:
Je suis calme, moi. Je passe du temps avec ma petite amie, je joue aux cartes avec des potes, je joue au golf… Et puis, je vais voir des copains jouer au rugby, aussi…
Il adore regarder le rugby. Extrait:
Je regarde tout : le Super Rugby, le jeu à XIII, le United Rugby Championship (feu la Ligue celte, N.D.L.R.)… Le rugby, je baigne dedans depuis que je suis tout petit (son père, Goulven, est un membre du staff de Vannes, N.D.L.R.). Même si je voulais couper, je ne pourrais pas. Le rugby, c’est ma vie !
Il ne fait pas de langue de bois sur l’aspect financier dans le rugby. Extrait:
Ce n’est pas un tabou, chez moi. Le côté financier, c’est quelque chose que j’ai très vite structuré parce que nos carrières sont courtes, au rugby. On ne sera pas à l’abri toute notre vie et depuis déjà plusieurs années, une personne m’accompagne donc pour me conseiller sur des placements, m’aider à investir… L’après, il faut l’anticiper.