Les deux joueurs du XV de France, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont récemment retrouvé leur liberté.
Inculpés dans une affaire de viol aggravé, les deux joueurs Français étaient détenus dans une résidence surveillée à Mendoza.
Lundi, le parquet a estimé que les charges retenus contre les deux Français n’étaient pas suffisamment solide pour maintenir les deux suspects en détention.
Pour autant, Jegou et Auradou ne pourront pas revenir en France puisque leurs passeports ne leur seront pas rendus.
Selon Midi Olympique, les deux joueurs ont décidé de rester dans la maison qu’ils occupaient jusqu’à présent, laquelle avait été louée par la Fédération Française de Rugby, le temps de leur détention.
Marie Auradou, la mère du deuxième ligne de la Section paloise, restera à leurs côtés jusqu’à ce que l’enquête ne soit bouclée.
Le parquet a clairement laissé entendre que la peur de la plaignante racontée dans son témoignage n’apparaît clairement pas sur les bandes des caméras de vidéo surveillance.
D’autant plus qu’un proche de la plaignante, madame D., a toujours assuré aux enquêteurs que si son amie s’était rendue en taxi à l’Hôtel Diplomatic, ce n’était pas “pour jouer aux échecs”.
Sur les vidéos, on constate clairement que la plaignante embrasse Hugo Auradou à plusieurs reprises.
A un moment donné, les caméras du couloir du Diplomatic montrent même Auradou baissant son pantalon, un geste faisant rire la plaignante, laquelle exhorte aussitôt le joueur à remonter son jean, tout en lui désignant de la main les caméras en question, avant de lui “sucer le doigt d’une manière provocante”.
Concernant les blessures constatées sur le corps de la plaignante, les médecins ont toujours expliqué qu’elles ne relevaient pas forcément de violences physiques.
Surtout, la plaignante a, au départ, caché souffrir de la maladie de von Willebrand, un trouble de la coagulation causé par de faibles niveaux de protéines de coagulation dans le sang.