L’ancien talonneur de Bordeaux-Bègles, Clément Maynadier a récemment tenté de se présenter à l’élection présidentielle de Provale, le syndicat des joueurs.
Mais sa liste a été jugée inéligible et il n’a donc pas pu faire face à Malik Hamadache, récemment élu nouveau président de Provale.
Interrogé via Midi Olympique, Clément Maynadier réagit. Extrait:
Les statuts prévoyaient qu’il fallait fournir une liste de six noms, président compris, avec quatre ans d’adhésions consécutives avant l’élection et ne pas avoir arrêté pendant plus de deux ans le rugby. Il se trouvait que sur notre liste, nous avions un joueur qui avait six ans d’adhésion mais pas en continu. Du coup, ma liste n’a pas été recevable et je l’ai su assez tard. Le seul truc que je trouve dommage, c’est qu’il n’y a pas eu de débat d’idées. C’est nul et ce n’est pas normal.
Il regrette cette inéligibilité. Extrait:
Ça m’a fait chier. Ce sont des conneries. Ça veut dire qu’avec les statuts actuels, le syndicat n’appartient pas aux joueurs. Ça veut dire que certaines personnes ne peuvent pas être élues. Un jeune qui a 19 ans et qui joue en première, ne peut pas être au comité directeur. Pourtant, il joue tous les week-ends.
Il explique pourquoi il aurait aimé devenir le président de Provale. Extrait:
J’ai toujours aimé Provale. Je suis adhérent depuis que j’ai commencé le rugby pro. C’est très important parce qu’il y a de plus en plus de dérives pour les joueurs. Je voulais changer Provale parce que ça faisait quelque temps que tout le monde se plaignait que le syndicat ne se bougeait plus trop.
Plein de gens m’ont sollicité pour le faire. Mais que ce soit Malik (Hamadache) ou moi je m’en moque. Le tout, c’est que ça change. Malik sait qu’il peut compter sur moi mais d’abord, il doit faire du ménage à l’intérieur. S’il ne fait pas évoluer Provale, ça sera amené à disparaître ou un autre syndicat sera créé à côté.