Le trois-quarts centre Tani Vili a quitté l’Union Bordeaux-Bègles cet été afin de rejoindre le club de Vannes, promu en Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a évoqué son arrivée à Vannes qui s’est faite sur le tard. Extrait:
Tout se passe bien ! Je suis arrivé un peu en retard car j’ai fini la saison plus tard avec Bordeaux. Mais dès que je suis arrivé, j’ai tout de suite été mis dans le bain et j’ai été intégré par les mecs assez facilement, surtout que j’en connaissais quelques-uns.
Je connais le RCV depuis longtemps. Quand j’étais jeune, en cadets, avec Brive, nous avions Vannes dans notre poule. On partait dans l’inconnu, on savait juste que le trajet en bus durait six heures. En Pro D2, je regardais de temps en temps leurs matchs quand j’avais des amis qui jouaient au club. Mais je ne connaissais rien de la ville. Cependant, on m’en a toujours dit du bien, que c’était beau. Mais c’était un peu un saut dans l’inconnu !
Il explique comment il a été convaincu de rejoindre Vannes. Extrait:
Jean-Noël Spitzer, c’est quelqu’un de direct. Il a été franc avec moi. Il m’a dit qu’il voulait que cette première année en Top 14 se passe bien et que, pour cela, il avait besoin de mecs d’expérience, qui ont connu ce championnat. J’ai besoin de retrouver confiance en moi et il m’a proposé ce nouveau challenge. C’était une approche assez tardive, mais le fait que cela soit leur première saison en Top 14, j’ai tout à y gagner ! Cela m’a convaincu de signer à Vannes.
Je ne me pose pas de questions ! Encore une fois, j’ai tout à y gagner ! Je dois me relancer, je dois retrouver ce que j’ai perdu en ne jouant pas. Il y a un bon projet à Vannes et je sais ce que je peux apporter sur le terrain. Je suis un peu revanchard, c’est personnel, j’ai envie de jouer ! À l’UBB, c’étaient des faits de clubs, on ne peut pas s’entendre avec tout le monde même si on s’apprécie dans la vie de tous les jours avec le coach et le président de Bordeaux… C’étaient des choix rugbystiques. Maintenant, à moi de montrer ce que je peux apporter à cette équipe de Vannes en jouant le plus possible !
Dans la foulée, Tani Vili a parlé de l’imbroglio autour de son faux départ vers le Stade Rochelais.
Il confirme avoir été tout proche de s’engager en faveur du club Maritime. Extrait:
Je ne vais pas le cacher : avant de signer à Vannes, j’étais en discussion avec La Rochelle. Je n’étais pas loin de m’engager avec eux mais, finalement, cela ne s’est pas fait. Mais quand l’UBB m’a annoncé au Stade rochelais, le responsable de la communication du club est venu s’excuser. Il a sorti cette information sans l’accord de personne et sans rien car, de toute façon, ce n’était pas signé ! Mais ça ne m’a rien fait. Cela m’a pas mal embêté sur le coup car c’étaient de fausses informations, mais je me dis que tout le monde a le droit à l’erreur !
A Vannes, il évoluera aux côtés de son cousin Paga Tafili. Extrait:
Quand il est arrivé en France métropolitaine, il est venu jouer en Corrèze (à Malemort puis à Tulle), donc on se voyait souvent. Mes parents avaient un restaurant, il venait souvent. J’étais à Brive à ce moment-là. Après, il a fait son chemin à Vannes. Le retrouver, ça m’a fait drôle après des années à le voir sans trop le voir. On attend avec impatience notre premier match ensemble. Ça arrive (ce vendredi, à Bourgoin contre le Lou) !
Il m’a présenté aux mecs quand je suis arrivé. Il a son petit groupe de potes avec notamment Pat Leafa. Les deux sont comme chien et chat, ils se cherchent tout le temps ! J’ai donc beaucoup connu Pat dès le début. Dès que je suis arrivé, on est allé chez lui d’ailleurs car Paga voulait me le présenter, c’est son meilleur ami ici. Si j’ai un problème, je peux les appeler. Ils connaissent tout le monde à Vannes ! Ils font partie des meubles, ce sont les deux plus anciens du groupe. Ils m’ont permis de m’intégrer très vite !
Il a ensuite parlé des infrastructures du club. Extrait:
Avant de signer ici, je n’avais pas encore visité les installations car mon transfert s’est conclu au tout dernier moment. Quand je suis arrivé, Paga m’a amené. Il m’a montré le chapiteau où il y avait la salle de musculation avant puis le d’aucy Park. Les infrastructures sont géniales ! J’étais très surpris de voir ça. C’est vraiment développé pour un club encore en Pro D2 ces dernières saisons.
J’ai loupé certains moments de la prépa en étant arrivé plus tard, donc je n’ai pas tout eu. Mais à chaque réunion, avant l’entraînement le plus important de la journée, Jean-No’ nous parle de la Bretagne, de l’histoire de cette région, comme, récemment, de l’archipel des 7 Îles pour donner un exemple. On en apprend un peu chaque jour ! Les spécialités locales ? Je ne suis pas encore allé au restaurant pour les goûter. Mais chaque vendredi, Jean-Nö’ délocalise les entraînements pour que l’on découvre les alentours de Vannes. Cela fait aussi plaisir aux supporters de voir l’équipe et les nouvelles têtes. C’est quand même le plus grand club de Bretagne !
Pour conclure, Tani Vili parle de la ville de Vannes qu’il découvre actuellement. Extrait:
Pour l’instant, il y a du soleil, alors qu’on m’avait dit qu’il pleuvait tout le temps en Bretagne ! La ville est plus petite mais elle est agréable, c’est très mignon ! Le port dans le centre-ville est sympa. Je n’ai pas encore tout visité, que ça soit dans la ville ou aux alentours. Mes coéquipiers qui habitent ici depuis un moment m’ont aussi parlé de ce qu’il y a autour. Il y a des îles, des plages avec de l’eau turquoise. Même si tu ne t’y baignes pas, c’est très joli ! Je ne suis pas trop allé en ville car je devais redescendre sur Bordeaux ces dernières semaines. Mais les deux fois où j’y suis allé, j’ai eu deux, trois personnes qui m’avaient reconnu, qui m’ont salué. Les supporters viennent nous parler aux entraînements ouverts au public, ils sont contents que je sois là !