Le jeune joueur de l’équipe de France U18, Mehdi Narjissi a disparu en Afrique du Sud.
C’est lors d’une baignade avec ses coéquipiers de l’équipe de France U18, sur une plage extrêmement dangereuse, que le jeune joueur a disparu, emporté par une vague.
Depuis le drame, le fils de Djalil Narjissi reste introuvable. Son corps n’a pas été retrouvé par les secours.
Ce jeudi, l’avocat de la famille Narjissi, Maître Edouard Martial s’est confié via France 3.
Dans un premier temps, il a exprimé la détresse dans laquelle se retrouve la famille Narjissi. Extrait:
Ils sont dévastés, les blessures sont béantes. On pourrait lire toute la colère du monde et le chagrin à l’intérieur de ces cœurs qui battent encore pour Medhi. Djalil et Valérie pleurent tellement leur fils, et Inès son frère.
Pour Djalil, qui jouait aussi, Medhi était son idole et inversement. Tous les trois veulent comprendre, chasser les zones d’ombre. Ils veulent que des mots soient prononcés et des responsabilités posées.
Il explique ensuite pourquoi la famille Narjissi a décidé de déposer une plainte. Extrait:
Il fallait que l’institution judiciaire soit saisie, pour les recherches des causes de la disparition, et surtout pour leurs évolutions. Il est certain que des éléments seront dits et expliqués par les personnes entendues, comme les encadrants majeurs présents sur place, et les joueurs.
Pour le moment, il y a des enquêtes administratives qui sont en cours, mais aussi une communication de la part des forces de police et de secours en Afrique du Sud. Après l’accord de la Fédération française, Djalil et sa famille sont allés en Afrique du Sud et ont pris connaissance des éléments de l’enquête.
Ce même avocat affirme ne pas comprendre pourquoi ces jeunes joueurs se sont retrouvés sur une plage si dangereuse. Extrait:
Certains ont déjà décrit la scène et rapportent que les majeurs présents sur la plage ont pris la décision de faire descendre une vingtaine d’enfants dans cet endroit dangereux. Pourtant, tout était au rouge. Les panneaux présents sur la plage signalent sa dangerosité et interdisent à quiconque d’aller dans l’eau.
Même les surfeurs les plus aguerris n’y vont pas. Les secours présents sur place ont décrit ce jour des vagues de trois à quatre mètres de hauteur.
Il apporte ensuite des précisions sur la disparition du jeune Mehdi Narjissi. Extrait:
Des mineurs ont essayé de toute leur force de sortir leur camarade Medhi de cet océan déchaîné. Il était abandonné. Seul un adulte était présent dans l’eau, c’était le seul en combinaison avec une bouée et une corde ridicule qui ne lui permettait pas d’être lancée.
Et encore moins de récupérer une personne en difficulté. On est en face d’une incompréhension totale, comment ces enfants se sont-ils retrouvés dans une telle situation de danger mortifère, à l’évidence ?
Pour conclure, Maître Edouard Martial a évoqué la prochaine étape. Extrait:
Pour le moment, nous allons décider avec la famille de la communication à adopter. C’est une épreuve pour elle, par laquelle elle devra passer. Il faut trouver la bonne communication, celle qui ne choque pas, mais qui ne masque pas non plus des éléments. Ce qui est sûr, c’est que Djalil a envie de dire des choses.