L’ailier Samuel Ezeala a décidé de quitter la Section Paloise cet été afin de rejoindre le Stade-Français Paris.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier explique tirer un très bon bilan de son passage à Pau. Extrait:
Il est très bon. Je me suis bien adapté à ce que demandait le staff béarnais et j’ai alors enchaîné beaucoup de rencontres : je termine l’exercice 2023-2024 avec 20 feuilles de matchs et j’ai aussi marqué quelques essais. Je suis donc très content.
Il explique dans la foulée sa décision de quitter Pau très tôt la saison dernière. Extrait:
Moi, j’ai juste annoncé aux dirigeants palois que je partais afin qu’ils puissent se retourner et trouver quelqu’un d’autre. Ce sont les médias qui ont officialisé, derrière ! (rires) Une fois que j’ai dit ça aux gens de Pau, les quelques jours ayant suivi ont été compliqués à vivre. Les Palois étaient déçus, ils ne s’attendaient pas à ce que je parte et ce fut compliqué à encaisser pour eux. Par la suite, ils ont néanmoins fait la part des choses et le reste de la saison a été top.
Il explique ne pas être d’accord avec ceux qui estiment qu’à Paris, les trois-quarts ne sont pas de qualité. Extrait:
Je ne suis pas d’accord… Quand tu vois des joueurs de la classe de Jeremy Ward, Léo Barré, Brad Weber ou Joe Merchant, il y a tout pour avoir une ligne de trois-quarts magnifique à Paris. Moi, j’essaierai simplement d’amener mon sens de l’attaque ou mes qualités de finisseur…
Samuel Ezeala a clairement la réputation d’un joueur fragile. Il réagit. Extrait:
Je ne voudrais pas me porter la poisse en disant que ça a changé… (rires) J’ai vécu un début de carrière compliqué, c’est vrai. Il y a eu cette commotion cérébrale sur mon premier match en Top 14 à Paris-La Défense-Arena, en janvier 2018. (il marque une pause, reprend) Mais bon, que pouvais-je y faire ? ça arrive, les commotions…
Derrière ça, il y a eu aussi l’ischio, puis le genou sur un duel aérien, ce qui est très rare… Quelques mois après mon retour de blessure, Jono Gibbes a quitté Clermont, Christophe Urios est arrivé à l’ASMCA et je n’étais pas dans ses plans, voilà tout. C’est vrai que j’ai alors moins joué mais si Gibbes était resté, j’aurais terminé la saison à vingt matchs. Depuis deux saisons, je ne suis quasiment jamais blessé.
Il indique ne plus penser à cette commotion cérébrale avec Clermont. Extrait:
Je suis passé à autre chose depuis très longtemps… Quand je repense à cet épisode, je me dis juste que la commotion a par la suite occasionné chez moi diverses blessures et je le regrette, c’est tout.
Désormais, son seul objectif est de s’imposer à Paris. Extrait:
Je veux faire une très belle saison comme l’an dernier, à Pau. Ce serait une façon de réussir mon intégration rapidement. Pour autant, il faut très vite que je me hisse au niveau des standards du Stade français, un club très professionnel : ça ne travaille pas de la même façon que dans mes anciens clubs.