Florian Grill , président de la Fédération Française de Rugby, réuni à Marcoussis les différentes famille du rugby pour des états généraux après un été noir pour le rugby français. Des groupes de travail auxquels l’opposition n’est pas conviée. Une décision qui passe mal à un mois des élections.
“États généraux” pour le président Florian Grill mais seulement “groupes de travail” pour l’opposition. La guerre des mots est ouverte entre les différents groupes d’élus à la FFR avant une journée importante pour l’avenir du XV de France et des équipes de France au sens large.
Ce jeudi matin, les familles du rugby ont rendez-vous à Marcoussis pour donner un nouveau cadre de vie aux équipes de France avant la tournée d’automne. 30 personnes parmi des membres de la FFR, LNR, syndicats (Provale, Tech XV, Apare, UCPR), rugby amateur, staff des Bleus ou salariés de la FFR, répartis en six groupes de travail pour essayer de mieux encadrer les tournées.
Des états généraux, si l’on écoute Florian Grill donc, qui interviennent après un été très compliqué pour le rugby français: l’affaire Hugo Auradou et Oscar Jégou, les propos racistes de Melvyn Jaminet lors de la tournée en Argentine et plus récemment, la disparition tragique du jeune Medhi Narjissi lors d’un stage avec l’équipe de France U18.
L’opposition pas conviée
Le casting des groupes de travail n’est pas connu. On parle d’Abdel Benazzi (78 sélections, 5 fois capitaine) pour représenter la voix des joueurs. On sait par contre que l’opposition qui siège au comité directeur n’est pas conviée à ces états généraux suite à la motion de défiance déposée vendredi.
Une décision très peu appréciée surtout que cela concerne le XV de France. Patrick Buisson, chef de délégation lors de plusieurs tournées, ou Guilhem Guirado, ancien capitaine du XV de France, auraient selon l’opposition pu apporter des idées lors de cette matinée de travail. Ils reprochent au président de les tenir éloignés et de n’avoir communiqué ni sur le casting ni sur le contenu des groupes de travail. Un courrier adressé en copie au ministère des Sports et au CNOSF dénonce “un déni de démocratie manifeste”.
Des états généraux qui interviennent à un peu plus d’un mois de l’élection, le 19 octobre prochain. L’ancien président de la Ligue Île-de-France est candidat à sa propre succession. Il sera opposé lors de ce vote à l’ancien international français Didier Codorniou.
Via RMC Sport