Le troisième ligne Yoan Tanga a quitté le Stade Rochelais cet été afin de rejoindre le Stade-Français Paris.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, ce-dernier explique ne pas être issu d’une famille rugby.
Il évoque sa jeunesse. Extrait:
“Je ne suis pas issu d’une famille rugby. Mon père était catcheur professionnel en Afrique. Même si le catch, c’est du “fake”, papa fut un vrai combattant : il a fait de la boxe et de la lutte. Le goût du combat, je le tiens de lui. Il est désormais pasteur. Nous sommes chrétiens évangéliques. La foi prend toute la place dans ma vie. Ça m’aide aussi à relativiser les défaites, les victoires et les blessures : à côté de la puissance du seigneur, tout est finalement très léger.”
Il explique ensuite ses débuts dans le rugby. Extrait:
“Au départ, ce sport ne m’emballait pas du tout. Moi, je voulais devenir footballeur et marcher dans les pas de mon idole Juninho (footballeur brésilien passé par Lyon, N.D.L.R.). J’étais pas mal sur le terrain, même si je cassais trop les attaquants adverses. J’ai malgré tout intégré le club de rugby de Tremblay-en-France (Seine Saint-Denis) et, pour moi, le déclic a eu lieu au soir de finale de la Coupe du monde 2011. J’ai pleuré devant ma télé, ce jour-là.”
Tout s’est soudainement emballé quand il a cherché comment passer des détection pour l’échelon supérieur. Extrait:
“Un jour où j’étais seul chez moi, j’ai tapé sur Google : “détection rugby”. Le premier lieu à apparaître dans la liste fut celui de Castres. Je ne savais pas où c’était mais je me suis inscrit. Tout a débuté ainsi.”
Deux années plus tard, Christophe Urios décidait de se séparer de son troisième ligne. C’est alors qu’il a atterri à Agen. Extrait:
“Je ne vous cache pas que les premiers temps, dans le Sud, ce fut plutôt chaud. Moi qui viens du 93, je ne comprenais pas leurs expressions. Pour dire “je vais mettre mon sac dans le coffre”, ils disaient “je vais mettre ma poche dans la malle”. C’était étrange, quoi”.