Comme toutes les présaisons, toutes les équipes expliquent être dans d’excellentes conditions pour débuter la saison à venir.
Et l’Union Bordeaux-Bègles ne déroge pas à la règle.
Interrogé via L’équipe, le centre Bordelais Nicolas Depoortere affirme que l’ensemble du groupe Girondin est en excellente forme à l’approche de cette nouvelle saison.
Il se confie. Extrait:
« L’année dernière, c’était un nouveau staff, il manquait une dizaine de joueurs entre les internationaux, les blessés… Là, on a fait une vraie présaison, avec le groupe au complet. Il manquait quelques joueurs (Tameifuna, Tatafu…) mais l’équipe est plus en forme à cet instant qu’au même moment l’année dernière.
On s’intègre mieux en faisant la prépa au complet, que ce soit les nouveaux ou même les plus anciens, parce que les liens se font plus vite. On se tire tous la bourre vers le haut, ça peut aider l’équipe à gagner des titres. »
Le son de cloche est le même pour l’entraineur de la défense : Christophe Laussucq. Extrait:
« Cette année, c’est beaucoup plus rapide. Beaucoup de choses sont plus assimilées. Il y a juste à intégrer les nouveaux. Il y a eu peu de changements sur nos systèmes d’annonces, nos systèmes de jeu. On était quasiment sur le pont du 1er juillet au 1er juillet.
On a tendance à vouloir se rassurer en faisant beaucoup de matches, pour être prêt avant la première journée. Mais on se rend compte quand on enchaîne que ce sont des saisons interminables. Peut-être que tout le monde a pris conscience de ça. Limiter les matches de préparation, ça peut aussi avoir un effet sur le long terme. »
Le deuxième ligne Cyril Cazeaux a lui aussi laissé entendre que le groupe Bordelais s’était bien préparé pour ce début de saison. Extrait:
« On a eu une prépa courte mais on voit que sur les deux matches, on arrive à peaufiner notre rugby, on a un jeu plaisant. Thibault Giroud s’est adapté, il a bâti une préparation en fonction de ça. Et physiquement, on n’est pas à la rue (sourire). J’ai bien aimé cette façon de travailler parce que tu perds moins d’énergie, c’est moins long. Mais dès la première semaine, c’est dur. On n’a pas le temps de s’acclimater pour arriver au niveau. »