Le candidat à la présidence de la Fédération Française de Rugby, Didier Codorniou s’est confié via Sud-Ouest.
Ce-dernier a notamment pesté contre l’organisation d’états généraux effectuée par la présidence actuelle de la FFR.
Pour rappel, l’opposition n’a pas été invitée à participer à ces états généraux.
Forcément, Didier Codorniou s’attaque au président Florian Grill. Extrait:
“Ces états généraux, sur une journée, ne vont rien régler. Nous, on propose des assises sur sept week-ends pour travailler sur un livre bleu du rugby. Il donnera une vision sur les 10 ou 15 prochaines années. On ne peut pas répondre à l’immédiateté. J’ai l’impression qu’on a un président qui sait tout.
Il faut faire attention à ne pas jeter l’opprobre à l’ensemble du rugby : ce serait entacher l’image des 300 000 licenciés, de tous les bénévoles. Ces problèmes d’alcool et de drogue sont partout dans la société. Il faut les combattre, mais avec des professionnels de la toxicomanie, de la sociologie…
Il faut que la Fédération décline les sanctions plus ou moins dégradées pour qu’on ait une clarification des pénalités : exclu partiellement, totalement… Je suis pour des sanctions fermes, mais pas forcément irrévocables.”
Dans la foulée, il donne ses idées pour régler certains problèmes.
Il évoque le déploiement d’un plan Marshall. Extrait:
“Derrière mon programme, il y a la question des bénévoles. Un rapport d’une commission de députés et de sénateurs en 2023 préconise la création d’un statut officiel, incluant la reconnaissance des acquis d’expérience et la comptabilisation de leur engagement dans leurs trimestres de retraite : je veux porter ce dossier au plus haut niveau. Il y a aussi la question des infrastructures. On ne peut pas faire venir des jeunes joueurs si elles sont défaillantes.
Pour y remédier, on veut déployer un plan Marshall qui doit nous permettre de lever 102 millions d’euros. La Fédération impulsera 3 millions par an et on lèvera le reste avec les collectivités. Il y a des fonds à capter.”