Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est longuement confié via Sud-Ouest pour évoquer la nouvelle saison 2024 / 2025.
Ce-dernier explique que son groupe a rapidement digéré la lourde défaite concédée en finale du Top 14 contre Toulouse, au mois de juin dernier. Extrait:
On l’a évacuée en quelques heures. On n’oublie pas la lourdeur de la défaite, on sait qu’on a encore du travail mais ce qui a pris le dessus, c’est qu’on a fait une belle saison. Derrière, notre public et nos partenaires nous ont envoyé que des messages positifs, ça nous a aidés. Si c’était notre dixième finale perdue, on ne dirait pas la même chose. On a pris une belle droite mais on s’est relevé. Le club avance, il a franchi une étape. La dernière est encore plus dure.
Selon lui, le score de la finale ne reflète pas véritablement la différence de niveau entre l’UBB et Toulouse. Extrait:
On sait très bien qu’il ne reflète pas la vérité. Oui, le Stade Toulousain est très fort, il est en avance sur tous les clubs. Mais cet écart avec nous est certainement lié à l’expérience de la finale, au fait qu’on est arrivés épuisés… On avait joué trois matchs de phases finales en douze jours. Les temps de jeu sur la fin de saison n’étaient pas du tout les mêmes, eux avaient pu faire tourner.
Toulouse truste les titres depuis 40 ans. Ça laisse imaginer le temps qu’ils ont eu pour structurer le club à tous les niveaux. Nous, il y a 17 ans, on est repartis du fin fond de la Pro D2, sans infrastructure. Reconstruire, c’est long. Quand j’ai repris l’UBB, tous les clubs de Nouvelle-Aquitaine étaient devant nous. Dans un championnat aussi concurrentiel, chaque marche gravie est un vrai combat. Globalement, la progression de l’UBB est bien réelle.
Est-ce qu’un an suffit pour réduire l’écart ? Non, évidemment. Mais Toulouse ne va pas gagner toutes les compétitions tous les ans, je n’y crois pas. Avant de gagner un premier titre, les équipes jouent souvent des demies, des finales… Elles perdent, et tout d’un coup, ça arrive. Il faut donc se mêler aux phases finales chaque année.
Selon lui, l’UBB est armée pour jouer les deux tableaux, cette saison. Extrait:
Cette année plus que l’an dernier. On a peut-être commis un péché de gourmandise en voulant jouer la Coupe d’Europe pleinement. On n’est quand même pas passé loin d’une demi-finale. Mais cette année, on jouera bien les deux compétitions à fond.