Chaque semaine, le Midi Olympique offre à ses lecteurs l’opportunité d’être publiés pour évoquer un sujet du rugby Français ou Mondial.
Cette semaine, le bi-hebdomadaire a publié le mail d’un certain Francis Carrere.
Ce-dernier est notamment revenu sur l’affaire Jegou – Auradou.
Il estime que l’enquête n’a pas été bien menée par la Fédération Française de Rugby.
Il peste contre le président Florian Grill et contre l’ambassadeur Français basé en Argentine.
A lire ci-dessous :
“Mi-juillet je vous écrivais, sidéré que l’on était devant le comportement du staff français. Nous, à distance et sans avoir toutes les cartes en main, voyons déjà que beaucoup de mal était fait envers nos deux jeunes, alors que tout indiquait qu’ils étaient sûrement innocents. Les deux joueurs ont été libérés car la justice argentine n’est pas dupe et, avec tous les éléments à décharge, voit bien qu’il y a bien eu rapports sexuels consentis, sans violences et avec plaisir pour les trois acteurs : la femme et les deux joueurs mais on ne sait pas quand.
Il faut bien que la justice argentine, si elle ne veut pas perdre la face aux yeux de l’opinion mondiale, nous présente un simulacre de procès. Comment a-t-on pu en arriver là. À cause du laxisme de l’ambassadeur de France en Argentine et l’incompétence du président de notre Fédération de rugby. Je ne vais pas énumérer ce que je vous écrivais en juillet, auquel il faut ajouter d’autres éléments à décharge essentiels recueillis depuis : rapport de l’expertise médicale infirmant coups, morsures et strangulation et témoignage du chauffeur de taxi qui a ramené la plaignante à son domicile le matin, écoutes des messages du téléphone portable de la plaignante le matin à son retour à son domicile.
Énumérer tous ces éléments serait trop long mais ce qui est inacceptable aujourd’hui, c’est que tous ces éléments auraient pu être récoltés le mardi soir, bien avant que les deux joueurs soient conduits après douze heures de route, de Buenos Aires à Mendoza. Inacceptable parce que devant de telles évidences d’une machination montée de toute pièce par la plaignante et son entourage (avocat, journal MOZ, médias), la justice locale ne se serait pas lancée dans une parodie de procès pour en arriver à une libération totale.
Monsieur l’ambassadeur de France, ce n’était plus de rugby dont il s’agissait mais de deux jeunes français dont vous aviez la charge et, de concert avec Florian Grill, vous pouviez avoir tous ces éléments à décharge le mardi 9 juillet. Le jeudi 11, si tous ces éléments n’étaient pas pris en compte par la justice et les médias, la tournée ne pouvait plus se dérouler.
La FFR devait l’annuler et rentrer en France. À votre décharge, monsieur le président, on doit admettre que peu de médias et de personnalités vous ont apporté ce soutien. En revanche, après la libération des deux joueurs, de quelle façon les procureurs en charge vont montrer au monde entier comment et par qui la machination a été organisée ? Tout cela s’annonce mal avec les tentatives de suicide de la plaignante et pour cause. Car il serait normal que la FFR demande réparation. Nous, nous apprêtons à élire un nouveau président de la FFR. Monsieur grill, vous vous représentez à la présidence, c’est votre droit le plus absolu. Il y aura la mémoire pour le futur.”