Thomas Salles a quitté le Rugby Club Toulonnais au mois de juin 2023 afin de rejoindre Provence Rugby, en Pro D2.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a évoqué le début de saison de son équipe, en Pro D2. Extrait:
Je nous sens plutôt bien, on a eu pas mal de changements et d’arrivées dans l’effectif cet été. Il y a une alchimie à retrouver même si les bases sont là. On n’est pas totalement au point dans le jeu que l’on veut mettre en place. Tout le monde a envie de mieux faire que la saison dernière.
On est fiers de notre parcours de l’an dernier, en finissant premiers de la phase régulière. On a quand même un goût d’inachevé avec cette phase finale. Depuis la reprise, j’ai senti un groupe revanchard, qui a envie d’aller plus loin.
Il ne le cache pas : l’objectif de Provence Rugby est de se qualifier pour la finale de Pro D2. Extrait:
On s’est donné comme objectif déjà d’être dans les six et d’essayer de faire mieux que la saison dernière, c’est-à-dire d’aller à Toulouse cette saison (lieu de la finale ndlr). C’est l’objectif que nous nous sommes fixés.
Il se réjouit de voir que de nombreux joueurs d’expérience ont rejoint Provence Rugby cet été dont notamment George North, Jules Plisson ou encore Arthur Coville. Extrait:
L’effectif s’est étoffé. Il y a de gros renforts de joueurs qui connaissent la Pro D2. Je pense aussi aux deux internationaux australiens Ned Hanigan et Izack Rodda, Thomas Sauveterre qui connaît bien la Pro D2. La plus-value rugbystique est évidente. Sur la durée du championnat, je pense que ces renforts vont nous faire du bien. J’espère qu’ils vont nous faire passer ce cap. On a un effectif complet et solide, mais tous les autres se renforcent aussi…
Par rapport aux autres saisons, il n’y a pas que le relégué de Top 14. Tous les clubs ont des moyens plus importants et arrivent à recruter des joueurs de l’échelon supérieur. Ça montre que la Pro D2 est attractive. On voit que le niveau s’est largement amélioré, il faut compter sur plus d’équipes. C’est primordial d’être consistants et réguliers tout au long de la saison. Les remontées au classement, comme a fait Grenoble l’an dernier, je ne suis pas sûr qu’il y en ait beaucoup chaque saison. Les équipes les plus régulières arriveront à se détacher.
Pour conclure, il indique prendre énormément de plaisir. Extrait:
Quand j’ai commencé à Aurillac, l’année où le Stade va jusqu’en finale (en 2016), je m’entraînais avec les pros mais je n’ai pas joué. Je n’avais pas le même statut qu’aujourd’hui. On a eu des années un peu plus galères où on a joué le maintien. C’est aussi plaisant d’arriver à arracher le maintien en fin de saison, mais ce sont des années à pression.
Arriver à Aix avec ce statut, c’est aussi ce qui a pesé dans mon choix. J’avais envie de connaître ça. Je m’y retrouve complètement, j’adore le club et ses ambitions. Il y a beaucoup d’efforts faits dans les structures, dans la manière de composer l’effectif. On est vraiment dans un standing très élevé pour de la Pro D2. Je prends énormément de plaisir et je m’inscris totalement dans ce projet. Je me régale !