Les deux joueurs Français Oscar Jegou et Hugo Auradou ont été autorisés à rentrer en France il y a une dizaine de jours déjà.
Ils pourraient être blanchi dans cette affaire.
Une décision sera prise au cours de la semaine prochaine.
La procureure qui a décidé de laisser Hugo Auradou et Oscar Jegou rentrer en France est Orieta Daniela Chaler.
Vivement critiquée par la plaignante, celle-ci a voulu se défendre.
Selon les informations du journal L’équipe, la procureure aurait premièrement très peu goûté la demande de récusation déposée contre elle par la femme qui a porté plainte pour viol contre les deux rugbymen français.
Cette demande a d’ailleurs été rejetée.
Selon la procureure, cette demande de récusation n’a été déposée qu’en raison de divergences que les avocats de la partie civile ont exprimées vis-à-vis des décisions qu’elle a été amenée à prendre.
La procureure indique n’avoir pris de décisions contradictoires au cours de cette affaire.
Elle retrace le déroulé de l’affaire. Extrait:
« La plainte a été déposée et l’examen physique, au début de l’enquête, correspondait largement à ce qui avait été rapporté par O. Nous avons agi immédiatement. Les ressortissants français ont été inculpés et placés en détention (…) afin que l’enquête puisse avancer. Le propre témoignage de la plaignante, qui était truffé de contradictions. »
Par la suite, les rapports du médecin légiste, du dentiste, les enregistrements audio versés au dossier, les images de vidéosurveillance de la boîte de nuit et de l’hôtel sont venus rajoutés de gros doutes sur les déclarations de la plaignante.
Elle indique avoir commencé par croire les déclarations de la plaignante avant de se rendre compte de cette incohérences dans les propos de celle-ci.
Orieta Daniela Chaler se défend également d’avoir joué un jeu médiatique, affirmant ne jamais avoir donné le nom de la plaignante, de la boîte de nuit ou de l’hôtel, les enregistrements audio ou les photographies des blessures.
Elle rappelle que ce sont les avocats et les médias qui ont donné toutes ces informations. Extrait:
« Toutes ces actions relèvent de la responsabilité des parties, tant des avocats de la défense que de l’avocate de la plaignante qui, pendant les pauses lors des auditions, est sortie fournir des informations aux médias. Si la plaignante s’estime affectée par les déclarations des avocats de la défense, c’est auprès d’eux qu’elle doit se plaindre. »
La procureure se dit furieuse. Extrait:
« On a tenté de salir son travail par des accusations infondées non, le témoignage du père de la plaignante n’a pas permis de participer à la manifestation de la vérité ; et non, ce n’est pas la personnalité » de la plaignante qui a miné sa crédibilité, mais l’abondance d’éléments objectifs qui figurent dans le dossier d’instruction. »
Elle termine en pointant du doigt les critiques faites par la plaignante auprès de la justice. Extrait:
« La plaignante ne s’est pas plainte lorsque cette vitesse l’a favorisée. La plaignante a porté plainte le dimanche soir et le lundi, les accusés ont été placés en détention provisoire ».