Le week-end dernier, Pau a pris une claque pour son premier match de la saison.
Les Béarnais se sont lourdement inclinés contre les Clermontois sur le score de 39 à 7.
Interrogé via Sud-Ouest, le président de Pau, Bernard Pontneau a accepté d’évoquer cette désillusion.
Il évoque un sentiment de ridicule. Extrait:
« Il y a un phénomène d’incompréhension (suite à la défaite 39-7). Il y a des matchs, comme ça, qu’il ne faut pas trop chercher à analyser. Celui-ci en fait partie. Le sentiment premier, c’est le ridicule. Sans faire offense à l’ASM, qui fera probablement une bonne saison, on n’a pas vu un grand Clermont. Alors imaginez la grandeur de Pau…
Je ne mettrais pas le doigt sur quelques initiatives malheureuses. C’est comme ça, des essais casquette, il y en aura d’autres. C’est le comportement collectif qui me déçoit. On a failli, clairement. Il y avait pourtant la place. Ce que j’attends, contre Bayonne, c’est l’opposé de ce qu’on a vu au Michelin.
Ce problème de pression se posera toute l’année. Il faut vivre avec. C’est pour ça qu’on fait du sport de haut niveau. On a une « bobologie » qu’on traîne depuis la fin de saison dernière. Mais globalement, on est mieux armés en termes d’effectif. Le groupe est plus cohérent que l’an dernier. On espère avoir cette capacité de rotation que nous n’avions pas à l’époque et qui générera de la fraîcheur en permanence. »
Dans la foulée, le patron de la Section Paloise explique que l’objectif de cette nouvelle saison sera d’intégrer le top 8. Extrait:
« On échoue à la porte du top 8 l’an dernier. Si on aspire à faire mieux, il me paraît évident de l’intégrer. Louper la marche serait plus une déception qu’un échec. Ce qui est important, c’est le début de championnat. Il vous met dans un contexte favorable, qui génère de la positivité. Le premier virage d’une saison se négocie d’entrée.
On l’a vu avec cette expression ridicule de notre rugby à Clermont, qui tout de suite, génère une inquiétude avant de recevoir les Bayonnais. Durant la préparation, les joueurs ou le staff on dit la même chose, mais pas avec les mêmes mots (concernant les objectifs de top 6, ou de top 8). Si on veut faire mieux (que la 9e place de l’an dernier), ce sera top 8. Il faut être clair et l’assumer. Ce qu’il faut, c’est avancer. Et avancer, c’est jouer la Champions Cup l’an prochain. »