Le président de l’Aviron Bayonnais, Philippe Tayeb s’est confié via Sud-Ouest.
Ce-dernier a notamment évoqué la grogne des supporters concernant le prix des abonnements.
Il indique avoir entendu le cri du grand public.
Cependant, il affirme que de petites augmentations auront toujours lieu en raison de l’inflation.
Il rappelle que les entreprises sont également en difficulté financière. Extrait:
“On a quand même entendu le cri du grand public. Cette année, les abonnements n’ont pas augmenté. Obligatoirement, il y aura toujours des petites augmentations mais on n’aura pas des inflations à deux chiffres. On n’aura pas des croissances à deux chiffres non plus. Le partenariat a augmenté de 3,5 et les abonnements ont augmenté de zéro.
Les entreprises sont en difficulté financière et ne pourront pas tout le temps supporter le grand public. Les gens doivent comprendre aussi que si on s’en va à Anoeta (le 12 octobre face à La Rochelle), ce n’est pas pour emmerder le public. C’est pour faire des ressources supplémentaires et avoir une économie qui ne nous oblige pas à augmenter l’abonnement.”
Il indique ne pas être inquiet de voir les supporters Bayonnais délaisser le club. Selon lui, une petite augmentation de prix ne freinera pas les vrais supporters. Extrait:
“Ce n’est pas quelque chose qui me perturbe. Le prix n’empêche pas les gens de venir au stade parce que le divertissement est parfois plus important que la tristesse d’un match devant la télé, tout seul à la maison. Je me souviens d’un supporter qui m’avait dit : « On boira une bière de moins mais on sera à Jean-Dauger. » Si on est dans cet état d’esprit, l’Aviron a encore de belles années devant lui.
On tient compte du grand public. C‘est notre ADN. Je rencontre les associations toutes les six semaines. On leur attribue des budgets d’animation. On les a remis au cœur du projet. On peut devenir encore plus populaire mais nous avons besoin des institutions pour agrandir ce stade. Parce que la frustration, elle va grandir et un jour, on ne pourra plus tenir le rythme. Et si on ne tient pas le rythme, l’Aviron s’effondrera.”
Pour conclure, Philippe Tayeb évoque une éventuelle seconde délocalisation à Anoeta, cette saison. Extrait:
“Peut-être qu’elle viendra par rapport à des problèmes techniques de travaux, mais pour l’instant, il n’y a rien de sûr et on ne peut pas l’annoncer. Il n’y aura pas une deuxième délocalisation pour des raisons économiques.”