Le papa du jeune Medhi Narjissi disparu en Afrique du Sud le 7 août dernier a pris la parole via France 3.
Jalil Narjissi, emblématique talonneur du SU Agen, a eu la douleur de perdre son fils alors qu’il se baignait sur une plage en Afrique du Sud, avec ses coéquipiers de l’équipe de France U18.
Emporté par une vague, Medhi Narjissi n’a toujours pas été retrouvé.
Jalil Narjissi demande que les responsables soient jugés et punis.
Selon lui, certains encadrants doivent être démis de leur fonction à vie.
Par ailleurs, il demande pour les responsables de la prison. Extrait:
“On était sur place en Afrique du Sud. Maintenant, il faut que les responsables lèvent la main, soient jugés et punis. C’est ça qu’on attend. On se prépare à se battre pour que la vérité soit faite et pour que les personnes soient punies.
J’ai aidé la fédération à avoir du contenu clair et précis dans son rapport. Ils peuvent se renvoyer la balle. Les choses sont claires. On sait les fautes qu’ils ont commises.
Il y a des panneaux partout sur le cheminement jusqu’à la plage. Les conditions étaient en plus extrêmes. Il y a eu pluie, la tempête, c’était l’hiver en Afrique du Sud. Si là, il n’y a pas tous les signaux… Ils ne sont pas aveugles. Le préparateur physique avait déjà eu l’idée l’année dernière.
C’est de l’incompétence, de l’inconscience. Le préparateur physique qui vous dit d’y aller, mais aussi les encadrants autour de lui. Personne ne s’est opposé. Ils étaient plusieurs sur la plage. Il y en avait 24 enfants de 17 ans dans l’eau. Il y a des règles de sécurité, d’encadrement qui n’ont pas été respectées.”
“Aucun homme adulte n’a été aider Medhi. Je le dis fort, c’est de la lâcheté. La plupart sont des pères de famille, si ça avait été leur enfant, ils y auraient été dans l’eau. J’attends qu’ils soient jugés, punis, démis de leur fonction, à vie. Pour certains, ils doivent aller en prison. Ce n’est pas un accident, ils ont provoqué la chose.”