Le manager du Racing 92, Stuart Lancaster est revenu sur l’actualité de son club à l’approche de la 3ème journée du Top 14.
Interrogé via Midi Olympique, ce-dernier a dans un premier temps évoque l’affaire extra sportive concernant Vinaya Habosi, auteur de violences conjugales. Extrait:
Le club a fait un communiqué en début de semaine. On est toujours en train de regarder les faits. Évidemment, ça a eu un impact sur le groupe mais on doit aujourd’hui se concentrer sur le rugby. On a un énorme match à jouer ce week-end contre Bordeaux. Il nous faut être prêts.
Il est ensuite revenu sur la victoire remportée contre Clermont, samedi dernier à Créteil. Extrait:
Il y a de la frustration mais aussi beaucoup de points positifs. On a montré du caractère et bien réagi en fin de match. Mais nous avons aussi beaucoup trop défendu… Peut-être parce que notre discipline n’a pas toujours été optimale.
Il explique heureux d’avoir joué à Créteil alors que tous les observateurs – dont notamment Christophe Urios – ont trouvé l’endroit pas loin d’être catastrophique. Extrait:
Cette enceinte m’a rappelé le RDS Stadium de Dublin, où nous jouions avec le Leinster. C’est un large terrain, qui sert plutôt bien le jeu ambitieux que nous voulons développer. On a apprécié l’expérience même s’il nous tarde aussi de revenir à Paris-La Défense-Arena.
Il a ensuite évoqué le match contre l’UBB, programmé ce week-end. Extrait:
On a affronté trois fois Bordeaux l’an passé. Sur ces trois matchs, on n’en a gagné qu’un, celui à Nanterre. Le barrage perdu là-bas ? Il avait ce jour-là basculé en leur faveur à cause de notre indiscipline… Quoi qu’il en soit, l’environnement que les dirigeants ont créé à Bordeaux est exceptionnel. L’ambiance y est très chaude. Il va nous falloir garder notre sang-froid, là-bas.
Dans la foulée, il dément la rumeur évoquant un éventuel repos d’Owen Farrell pour le match contre Bordeaux-Bègles. Extrait:
Pourquoi le mettre au repos ? Nous voulons évidemment faire du turn-over dans notre effectif mais Owen veut prendre ses marques, a le désir d’apprendre et veut jouer. […] Depuis son arrivée ici, je lui parle tous les jours et j’essaie de lui faire profiter de mon expérience en France. Il est bien, il s’amuse et tente d’apprendre le français aussi rapidement que possible. […] Quand tu ne parles pas Français, tu perds en leadership mais les gens, autour, sont contents de traduire et de t’aider. Il faut accélérer les connexions entre les joueurs pour créer un groupe fort.
Pour conclure, il explique pourquoi Will Rowlands a été désigné capitaine. Extrait:
Déjà, Will parle très bien Français. Et puis, il a la présence d’un deuxième ligne, comme ont pu l’avoir des joueurs comme James Ryan (le capitaine du Leinster) ou Martin Johnson (ancien capitaine du XV de la Rose, N.D.L.R.). C’est important, à mes yeux.