Perpignan est tombé de haut le week-end dernier en s’inclinant contre Montpellier sur le score de 7 à 26.
Une défaite qui fait tâche pour le manager Catalan Franck Azéma, qui espérait réellement voir son équipe s’imposer face au MHR, dans un match qui était joué à Béziers mais qui comptait comme un match à domicile.
Ce samedi, les Catalans défieront Castres à l’occasion de la 3ème journée du Top 14.
Interrogé via L’Indépendant, l’entraineur Perpignanais David Marty évoque un véritable test pour son équipe. Extrait:
Oui, on a cette occasion à Castres de se retester. Ce sera en plus dans un endroit plutôt hostile et on sait à quoi s’attendre. L’équipe de Castres, qui est en pleine confiance, était devant Toulon (23-28 jusqu’à la 78e minute) à Mayol. Ça sera un gros match en prévision.
Après, honnêtement, je regarde tous les matches de Top 14 et c’est costaud partout, les équipes sont prêtes. Donc, c’est à nous aussi d’être prêts tous les week-ends. On n’a pas le droit à la moindre erreur. Mais bon, c’est sûr qu’on va à Castres pour voir où on en est.
Il confirme que l’USAP va procéder à un gros turnover pour cette rencontre. Extrait:
Oui, c’était prévu, parce qu’après, on a deux réceptions (Clermont et Pau, NDLR). Et enchaîner cinq matches avec plus ou moins la même équipe, ça devient compliqué dans ce Top 14. Mais j’ai confiance. Ce sont des garçons qui ont fait une partie des matches, qui ont été remplaçants ou qui ont fait des matchs amicaux. Il n’y a aucune raison de ne pas être confiant. Et puis oui, on va vraiment voir si on a un groupe élargi et plus costaud. Je trouve que c’est le bon moment pour se tester là-dessus.
Dans la foulée, il est revenu sur les difficultés rencontrées par son équipe au cours des deux premiers matches de la saison. Extrait:
Disons qu’à Bayonne, on a été mis sous pression globalement sur les coups d’envoi, pas sur les sorties de camps directement, même si ça fait partie des sorties de camps, c’est vrai. On a alterné différentes formes de dégagements, mais ils nous ont quand même mis sous pression. Ils ont été très bons là-dessus. Contre Montpellier, les sorties de camps sont plutôt bonnes. Il y avait du vent, une mi-temps avec, une mi-temps contre. Mais face à Montpellier, le problème n’a pas été ça. Quand tu es autant dominé, il peut y avoir la qualité de jeu au pied qui te permet, dans des moments précis du match, de te sortir de difficultés, ou sinon un coup d’éclat d’un joueur. Mais c’est tout. Sur ce match, je préfère parler de la manière dont on va réagir collectivement.
Concernant la défaite contre Montpellier, il souhaite rapidement voir ses joueurs repartir de l’avant. Extrait:
Non, on n’est pas vite passé dessus, parce qu’il faut assumer ce qui s’est passé à Béziers. Il faut trouver des solutions à tout ça, et des raisons aussi. Tout le monde s’est remis en question, le staff en premier. Maintenant, on va voir. Puis il faut repartir de l’avant. Il ne faut pas non plus parler du match pendant six mois. Il faut passer à autre chose. Le discours, toutes les semaines, s’adapte à la performance.
Tous les week-ends, tu as des problématiques différentes. Ce que je disais sur les coups d’envoi à Bayonne, on avait bossé là-dessus, puis tu as d’autres problématiques. C’est le début de saison, mais ce que je disais aussi en début de semaine, c’est qu’il n’y a pas le temps. Il faut être prêt. Tout le monde est prêt. Il faut anticiper les choses. J’espère que ça va être le cas. J’en ai marre de l’expérience et des périodes compliquées. On s’est préparés. Maintenant, il faut assumer et avancer.
Selon lui, le début de saison 2024 / 2025 est bien plus élevé que celui de la saison dernière. Extrait:
J’ai la sensation aussi. L’intersaison a été plus longue pour beaucoup, à part pour ceux qui sont partis en tournée. Je trouve les équipes prêtes rugbystiquement. C’est vrai qu’on a l’habitude de dire qu’en début de saison, si en conquête et en défense tu es prêt, tu peux batailler partout, et c’est souvent le cas. Mais quand je vois le match Bordeaux-Paris, pour la 1re journée, et que tout ce que je viens de dire est la force de Paris, et qu’on voit le résultat (défaite 46-26 du Stade Français, NDLR)… Quand je vois le Vannes-Toulouse, où Vannes fait un gros match, costaud, et finalement ils prennent 40 points aussi (défaite 18-43, NDLR)… À nous d’en tirer les enseignements, et vite.