Si la plupart des clubs du Top 14 ont décidé de mettre en place des contrôles de stupéfiants en interne suite à l’affaire Jegou – Auradou qui a provoqué un séisme dans le sport Français, certains clubs refusent toujours.
C’est notamment le cas du Stade-Toulousain qui ne souhaite pas forcément utiliser cette stratégie.
Ugo Mola s’était confié. Extrait:
“Il ne faut pas faire des dépistages de cocaïne pour se donner bonne conscience.”
Pareil du côté de Clermont où le manager Christophe Urios a clairement indiqué en conférence de presse qu’il n’était pas adepte de ce genre de pratique.
Selon lui, ces contrôles n’empêcheront pas les dérives. Extrait:
“Cela n’empêchera pas les dérives. On le voit bien avec l’exemple de la voiture. Je pense qu’il faut faire en sorte d’accompagner, de contrôler tout ce qu’on peut contrôler, et de faire ne sorte que les gars soient responsables. Je pense plus avoir cette façon de fonctionner plutôt que, tous les lundis matins, prendre six joueurs au dépistage… Je n’ai pas envie de faire cela, personnellement, parce que je n’y crois pas.”
En revanche, du côté de Bordeaux-Bègles, l’avis est totalement différent.
Le président Bordelais Laurent Marti a annoncé que les joueurs allaient se soumettre à des tests cette saison. Extrait:
“Il faut juste prendre des mesures et nous allons en prendre. Ça s’encadre juridiquement mais on a proposé aux joueurs de se soumettre à des tests réalisés sur tirage au sort. On a dit aux joueurs : attention, il y a un fléau, on n’en veut pas dans notre sport, donc on fait en sorte que vous soyez plus surveillés.”