Ce samedi après-midi, Clermont s’est imposé à domicile contre Bayonne à l’occasion de la 3ème journée du Top 14 (26-10).
Le manager de l’ASM, Christophe Urios s’est confié via Midi Olympique à l’issue de la rencontre.
Ce-dernier explique être satisfait du bonus offensif remporté par ses joueurs.
Cependant, il indique ne pas avoir apprécié de nombreuses choses également. Extrait:
J’ai apprécié le résultat, le bonus offensif et le fait de ne pas avoir de blessés. J’ai également aimé nos mouvements de grande classe… par moments. Et tout le reste je n’ai pas apprécié. On est en rodage. On est tellement au-dessus du match qu’on ne doit pas se faire peur. On a perdu quatre ballons en zone de marque et ce n’est pas possible ! Et cela s’appelle l’exigence. On a un boulot à faire sur cet équilibre entre avants et trois-quarts. On doit marquer plusieurs fois et la fin de match n’est pas bonne. Il reste du travail.
Les remplaçants ? Sans commentaires.
Il peste ensuite contre Etienne Fourcade qui n’a pas été en réussite dans le secteur de la touche. Extrait:
Effectivement, je pense qu’Étienne a un problème de confiance et on a besoin d’échanger avec lui. Mais ce qui me gonfle, en fin de match, c’est qu’il faut que Killian Tixeront prenne ses responsabilités ! On fait des touches compliquées avec Anthime Hemery alors que j’aurais aimé le voir sauter en premier et sécuriser nos derniers ballons. C’est pour cela qu’il était rentré ! Je lui ai dit, d’ailleurs.
On met le talonneur en difficulté et ce n’est pas possible. On est au troisième match de la saison, tout le monde est en rodage, joueurs et staff, mais on a besoin d’élever notre niveau sur l’exigence. J’espère que nous ne sommes pas une équipe de semaine, qui s’entraîne bien. Cela me frustre parce qu’il y a tellement de qualités dans ce groupe.
Il peste contre certaines décisions de jeu de son équipe. Extrait::
Je ne suis pas un mec de spectacle, mais je veux voir des mecs qui prennent leurs responsabilités comme l’a fait Alivereti Raka quand il a traversé tout le terrain. Et ensuite ? On joue au pied et on leur rend le ballon… Je ne veux pas voir cela, on doit être capable de mettre des pétards ! Tout le monde veut marquer mais ce n’est pas possible. Il y a beaucoup de frustration car il faut qu’on se paye.
Il indique dans la foulée que la faiblesse de Bayonne n’est pas son problème. Extrait:
Ce n’est pas mon problème. J’ai vu de Bayonne ce que j’ai vu la semaine dernière (NDLR : défaite à Pau). Le principal enseignement est que nous sommes en rodage mais il ne faut pas que ça dure six mois ! Un match c’est quatre-vingts minutes. Là je suis content parce qu’on a pris cinq points, mais je veux qu’on en fasse plus dans le relais avants-trois quarts et au niveau défensif. Comment peut-on se faire prendre en fin de match ? Ce n’est pas possible ! S’ils ne font pas d’en-avant, ils doivent marquer sur l’une de leurs dernières mêlées.
Il se concentre désormais sur le prochain match. Extrait:
Je fonctionne sur des cycles de quatre matchs, donc on verra après le déplacement à Perpignan, où ce n’est jamais simple de gagner. C’est à ce moment-là que nous verrons si nous sommes dans nos temps de passage.
Pour conclure, il chambre son ouvreur Benjamin Urdapilleta qui n’est pas entré en jeu. Extrait:
Effectivement, même si c’était important qu’il soit sur le banc. Et même s’il râle, il va se calmer (rires).