L’ancien international Français Serge Blanco s’est confié via Le Figaro.
Ce-dernier est notamment revenu sur les débordements qui se sont produits au sein du groupe France, lors de la Tournée estivale des Bleus en Argentine.
Serge Blanco regrette forcément ces dérapages.
Il l’affirme : la Fédération doit sévir ceux qui fautent.
Il rappelle qu’en son temps, il y avait une certaine autorité qui ne semble plus exister désormais.
Serge Blanco l’affirme : quand on gagne de l’argent, on a des devoirs à respecter. Extrait:
“C’est vrai que l’image était plus que positive jusqu’à il y a encore quelques mois… Il y a désormais ces situations à gérer, à maîtriser. Concernant les débordements des joueurs, bien sûr que la Fédération doit sévir, doit faire comprendre aux joueurs, quels qu’ils soient, que s’ils ne tiennent pas le cap, ils resteront à la maison.
Quand je jouais, il y avait de l’autorité au-dessus de nous. On savait que ça allait secouer si on bougeait. Les Albert Ferrasse (président de la FFR de 1968 à 1991), les Guy Basquet (vice-président durant la même période), tous ces vieux grognards, quand ils disaient quelque chose, personne ne mouftait… Je ne dis pas qu’il faut revenir vers ça, parce que les temps ont changé. Mais on se doit, aujourd’hui, de condamner tout ce qui s’est passé.
Quand on gagne de l’argent, on a également des devoirs qu’il faut respecter, que ce soit vis-à-vis de la famille du rugby ou dans la vie courante. Et, surtout, dans le fait qu’on puisse continuer à rendre les gens heureux à travers un sport qui prend de l’ampleur au fil des années.”