Pas épargné dans le rapport d’enquête interne de la Fédération française de rugby autour de la disparition en mer de Medhi Narjissi, le préparateur physique de l’équipe de France des moins de 18 ans s’est défendu ce mercredi. Via un communiqué de son avocat, Robin Ladauge a dénoncé la version erronée du manager du groupe tricolore Stéphane Cambos.
Après la tragique disparition en mer de Medhi Narjissi pendant un stage de l’équipe de France des moins de 18 ans en Afrique du Sud début août, la Fédération française de rugby se déchire. Mis en cause par le rapport d’enquête interne au sein de l’instance, le préparateur des jeunes joueurs tricolores a tenu à se défendre ce mercredi.
Pour Robin Ladauge, pas question d’être considéré comme le responsable de triste incident. Via un communiqué transmis au journal L’Equipe par son avocate, maître Laura Kerzerho, le membre du staff des U18 a démenti la version du manager de l’équipe.
“Au regard de la virulence des déclarations du manager Stéphane Cambos – à l’objectif affiché de ne rien assumer de ses responsabilités et de se défausser honteusement sur les autres – Monsieur Ladauge tient à réagir brièvement, avec le souci, avant tout, du respect de la douleur de la famille”, a fait savoir le représentant de Robin Ladauge après sa mise en cause.
Ladauge se paye le manager des U18
Pointé du doigt par le manager de l’équipe U18 en raison de sa supposée responsabilité (une procédure judiciaire est en cours pour faire la lumière sur la disparation de Medhi Narjissi), le préparateur physique tricolore contre-attaque ainsi avec virulence. Robin Ladauge rejette le récit de Stéphane Cambos, qui a assure avoir arrêté la baignade des Bleuets en raison de sa dangerosité et qui a repoussé la faute sur un seul homme, une version “pas tenable et purement mensongère“, selon le clan Ladauge.
Tout en assurant rester à la disposition de la justice française tout au long de son enquête, Robin Ladauge a également bouclé sa défense par une ultime pique destinée à Sébastien Cambos autour des questions “autrement plus cruciales que celle de savoir si le rôle d’un manager est bien de manager”.
En attendant les conclusions des enquêteurs et les suites judiciaires, la disparition de Medhi Narjissi continue de provoquer des remous au sein de la FFR. Son président Florian Grill, s’il s’est refusé à démissionner, a tout de même reconnu plusieurs erreurs (et y compris de sa part) dans la gestion de cette douloureuse affaire.
Via RMC Sport