Invité du RMC Sport Show ce dimanche, Bernard Laporte a rejeté le mot “crise” pour qualifier la période difficile que traverse le rugby français. Le président de la Fédération s’est voulu rassurant et combatif.
La crise, quelle crise ? Résultats en berne, nombre de licenciés en chute libre, gouvernance de la FFR fragilisée par les affaires… Bernard Laporte se refuse toutefois à parler de “crise”.
“Je ne vois pas une seconde où il peut y avoir une crise, a déclaré Laporte dans le RMC Sport Show ce dimanche. Concernant la baisse des licenciés, je vous donnerai les chiffres réels dans un mois. Je fais le tour de France, je vais dans deux ou trois clubs par semaine, donc j’écoute, j’entends les présidents. J’ai plus de présidents qui me disent ‘j’ai plus de licenciés’ que l’inverse. Hier encore (samedi), le président de Versailles m’a dit ‘c’est extraordinaire, on a multiplié par un et demi le nombre de licenciés’.”
“Le problème de l’affluence ne date pas d’aujourd’hui”
Le président de la Fédération française de rugby défend son bilan et les réformes entreprises depuis le début de son mandat. En attendant, les stades du Top 14 se vident et l’équipe de France ne fait plus recette (27.000 places ont été vendues pour France-Fidji au Stade de France samedi prochain). Mais là encore, Bernard Laporte a affûté ses arguments.
“2012 et 2018, c’est la même tournée en novembre, explique le président de la FFR. Au lieu de recevoir l’Afrique du Sud, c’était l’Australie, et au lieu des Fidji, c’étaient les Samoa, avec l’Argentine au milieu. La Fédération avait vendu 116.000 billets, on est 111.500. Et avec la victoire d’hier (contre l’Argentine, samedi), je pense qu’il y avoir 7.000 places vendues de plus. Je pense qu’on va réussir à faire la même chose. Donc le problème ne date pas d’aujourd’hui.”
Il faudrait jouer le match dans le stade du racing paris.