L’arrière du Stade Rochelais, Brice Dulin s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier est revenu sur sa forme actuelle, lui qui a connu une petite intervention chirurgicale au niveau du genou au printemps dernier. Extrait:
J’ai eu des doutes sur la fin de saison dernière. J’avais tout fait pour revenir à temps mais ça s’était peut-être produit trop vite… La question était de savoir comment j’allais me sentir après mon nettoyage du genou au printemps. Avec l’été, les soins et la préparation, c’est reparti comme en “quarante” (sourire). Je touche du bois. Sans les douleurs que j’avais avant, le corps suit de nouveau. Et comme la tête va bien, j’en profite.
Il explique pourquoi il s’est fait opérer d’un genou en fin de saison dernière. Extrait:
On a découvert un corps étranger, un petit noyau d’un centimètre de diamètre de cartilage qui était caché dans le genou. Il a fini par migrer et, à force, m’avait bloqué la jambe. Le chirurgien m’a dit qu’il devait être là depuis un petit moment. Ça explique peut-être pourquoi j’étais gêné. Et il y avait aussi une perte d’énergie liée à ce pépin.
Il affirme être de nouveau en mesure de jouer sur un terrain synthétique. Extrait:
Je pense, oui, parce que tous les morceaux ont été enlevés et nettoyés. Il n’y a vraiment plus de gêne. Même mon quotidien est allégé. Le lendemain des matchs, je n’ai plus ma jambe de vieux qui traîne, qui met une demi-heure à se réveiller (sourire). Je me sens vraiment bien. Je pense que l’après-saison m’a aidé aussi : ça faisait longtemps que je n’avais pas eu du repos et cinq ou six semaines de préparation en suivant.
En fin de contrat avec La Rochelle au mois de juin prochain, Brice Dulin a évoqué son avenir.
Il indique avoir envie de continuer une saison supplémentaire. Extrait:
En avril, si on m’avait posé la même question, j’aurais à coup sûr dit que j’allais arrêter cette année. Là, je dis pourquoi pas… On va voir. Ma plus grosse hantise, c’était d’arriver à 34, 35 ans et de vouloir absolument continuer à jouer alors que… C’est surtout le plaisir et la capacité de ne pas être ridicule qui importent… Ce qui m’a rassuré, c’est que je suis arrivé à dépasser quelques jeunes à l’intersaison et que j’enchaîne maintenant (sourire). J’ai l’envie de vivre quelque chose de plus parce que mon physique le permet. Après, je ne sais pas si le club va être OK pour ça…
Il ne cache pas que des négociations sont en cours. Extrait:
Le sujet est évoqué mais je ne sais pas honnêtement. Après, ici, ailleurs ? Ça va dépendre de beaucoup de choses avec la famille qui entre en compte. Faire un an à l’autre bout de la France, changer mon petit garçon d’environnement… Ce qui est sûr, c’est qu’après le rugby, j’aurai besoin de couper un petit peu : on n’a pas nos week-ends, le rythme est tout de même contraignant… Peut-être que mon discours aura changé dans deux ou trois ans. Pour l’heure, j’ai encore le plaisir de jouer.
Pour conclure, Brice Dulin évoque l’approche des 100 caps avec le Stade Rochelais. Extrait:
Pour beaucoup de gens, ma signature à La Rochelle était un pari. Je savais que c’était le bon endroit. J’avais eu la chance de vivre plus de 100 matchs, déjà, au Racing. Ici, ça va être le deuxième club dans lequel j’aurais passé le plus de temps dans ma carrière. J’ai connu beaucoup de premières ici. Dès que nous sommes arrivés, après le confinement, ma copine et moi, nous sommes tombés amoureux de la région, du club.
Notre petit est né ici par la suite. Il y a plein de choses qui font que cette ville est particulière. Quand le côté rugby et la vie personnelle sont en harmonie, tout est facile, tu peux te donner à fond au quotidien, sans arrière-pensée. Je suis franchement très heureux d’avoir fait ce choix il y a quelques années et j’espère connaître encore beaucoup de bonheur.