Le deuxième ou troisième ligne de Brive, Courtney Lawes s’est confié via Midi Olympique.
Le journaliste lui a notamment rappelé que les supporters Français aiment détester les joueurs Anglais comme Owen Farrell.
De son côté, Courtney Lawes explique ne pas en tenir compte. Extrait:
“Sincèrement, je m’en fiche. Certaines personnes vous aiment, d’autres non, c’est la vie.
Ce n’est pas une source de motivation. Je n’ai pas besoin de ça, je suis assez motivé sans cela. Je suis une personne plutôt heureuse dans la vie. Je suis content de parler aux gens et aux supporters. J’ai été bien élevé par mes parents. J’essaie d’être très poli. Pour être honnête, je ne reçois généralement pas beaucoup de haine de la part des gens. Et si cela m’arrive, ça me passe au-dessus de la tête, je ne m’y attarde pas.”
Dans la foulée, il confirme s’impliquer énormément, au quotidien, dans des luttes sociales. Extrait:
“Je ne sais pas comment cela se passe en France mais en Angleterre, il y a une vraie lutte des classes sociales. Les personnes qui n’ont pas beaucoup d’argent n’ont pas autant d’opportunités que les gens qui en ont. Surtout en termes de sport. Il est important pour moi de faire ce que je peux pour améliorer cela. Attention, cela ne veut pas dire que les gens riches ne devraient pas y avoir accès. Je pense que tout le monde devrait y avoir accès. Pas seulement les gens riches.
Il est important d’aider les gens à avoir accès à tout, et notamment au sport, de manière équitable. Quand vous êtes jeune, vous devez pouvoir tester tout ce dont vous avez envie. Mes enfants auront cette chance. Personnellement, j’ai grandi dans un milieu très ouvrier et si je n’étais pas allé dans l’école que j’ai fréquentée, je n’aurais probablement jamais joué au rugby. Et puis d’un côté, le rugby anglais se prive potentiellement d’enfants qui pourraient devenir de très bons joueurs ; et de l’autre côté, ces enfants passent à côté du rugby, qui est un sport formidable à pratiquer et tellement éducatif.”
Pour conclure, Courtney Lawes évoque son avenir et l’après rugby. Extrait:
“Je resterai impliqué dans le rugby. J’aimerais aider les jeunes joueurs à se développer rapidement, en travaillant avec eux sur leurs compétences mentales et physiques. Je ne me vois pas entraîneur mais je veux aider les prochaines générations, travailler avec de jeunes joueurs talentueux, ce serait vraiment cool.”