L’arrière international Français, Thomas Ramos est pressenti pour débuter la Tournée d’automne avec les Bleus au poste d’ouvreur.
Selon les dernières rumeurs, Fabien Galthié miserait davantage sur la polyvalence de Thomas Ramos pour évoluer à l’ouverture plutôt que sur Matthieu Jalibert, en l’absence de Romain Ntamack blessé à un mollet.
Interrogé via RMC Sport, Thomas Ramos a souhaité effectuer une mise au point.
Il rappelle pouvoir seulement dépanner à l’ouverture et laisser le poste aux ouvreurs habituels.
Il laisse clairement entendre que c’est Matthieu Jalibert qui débutera les matches à l’ouverture avec les Bleus.
A lire ci-dessous :
“Je suis numéro 15. Mon poste est le 15, je prends beaucoup de plaisir à ce poste et mon objectif a toujours été d’être titulaire en 15 en équipe de France. Il y a eu beaucoup de changements à ce poste lors des cinq dernières années avec quatre ou cinq joueurs qui y sont passés. J’ai eu la chance d’être titulaire à ce poste lors de la Coupe du monde donc bien évidemment que j’ai envie de continuer à l’être.
Lors du Tournoi des Six-Nations, Romain Ntamack était blessé, Matthieu Jalibert s’est blessé, et le staff m’a demandé si pour le besoin de l’équipe je me sentais de jouer 10 et de dépanner à ce poste. C’est pour ça que l’on m’a vu 10 sur les deux derniers matches du Tournoi car je me sentais de dépanner. Mais comme je le répète, si Matthieu ne se blesse pas, il aurait terminé le Tournoi à l’ouverture et moi à l’arrière. C’était un dépannage.
Sur la fin du Tournoi, on a eu un meilleur état d’esprit, l’envie de vouloir faire mal à l’adversaire que l’on n’avait pas eu en début de Tournoi. On a eu un paquet d’avants plus conquérant. Quand tu joues à la charnière avec une équipe qui avance, c’est toujours plus simple. Mais je ne suis pas parti de ces deux matches en me disant que je voulais m’installer en 10 en équipe de France, loin de là ! La seule chose que je peux dire, c’est que dans ma tête je suis numéro 15 et je joue plus souvent en 15 qu’à l’ouverture à Toulouse. Je joue en 10 lorsqu’il manque les habitués du poste.
Je me sens plus à l’aise et c’est plus simple de prendre la parole quand tu es titulaire que quand tu es remplaçant ou moins intégré dans le groupe. Lors du dernier Tournoi, le fait de jouer 10, ça m’a aussi apporté de la confiance dans le fait de donner davantage mon avis. Quand il faut dire quelque chose, je suis capable de le dire et je sais aussi rester à ma place.
Quand tu es international, pour beaucoup, ce sont des joueurs cadres et leaders dans leur club. Donc beaucoup de joueurs peuvent se retrouver leader dans un groupe France. Peut-être que je suis devenu leader de jeu en enchainant les matches mais il faut aussi savoir rester derrière les joueurs qui sont installés depuis bien plus longtemps que moi. Je sais quand je dois prendre la parole et quand je dois la laisser aux autres.”