Ce samedi, Clermont a pris une claque sur la pelouse du Stade-Français Paris à l’occasion de la 8ème journée du Top 14.
Les Auvergnats se sont inclinés sur le score de 36 à 6.
Interrogé à l’issue de la rencontre via L’équipe, le deuxième ligne de Clermont, Thomas Ceytes a poussé son coup de gueule.
Il explique que son équipe a été nulle du début à la fin.
Il en a clairement marre de prendre des branlées à l’extérieur.
Selon lui, l’ASM est le doliprane des équipes qui les reçoivent. Extrait:
« Qu’est-ce qui s’est passé ? Pas grand-chose de notre côté. Quand tu es dominé sur tous les rucks, toutes les mêlées, dans l’agressivité, dans les choses très simples du rugby, quand tu ne fais que défendre et que tu n’as pas de conquête, c’est compliqué. On n’a rien fait, on a été nuls. On s’entraîne bien mais peut-être n’est-on qu’une équipe d’entraînement.
On voulait tenir sur la longueur et les faire craquer. C’est nous qui avons craqué dans tous les sens. On sait qu’ils n’ont pas un jeu léché mais des gros porteurs, une grosse mêlée. On l’a vu et on les a bien relancés. On s’est accrochés. À la mi-temps on est encore dans les clous. Mais quand tu ne tiens pas le ballon, que tu subis…
On ne prend que des branlées à l’extérieur. J’ai l’impression que nous sommes le Doliprane des équipes qui nous reçoivent. Perpignan avait perdu trois matches, on a pris 40 points. À Toulouse qui avait perdu deux matches, on en a pris 50. Et là face à Paris en zone rouge, on en prend 30. À la maison on fait des matches cohérents, on fait le plein. C’est bien, maintenant est-ce qu’on a su gêner les cadors ? Pas sûr. Sans manquer de respect à qui que ce soit. Le match le plus difficile sur le papier, c’était Toulon et ça a été compliqué pour nous. Contre Bordeaux, on aura la pression. »