Le président du Stade-Français Paris, Hans-Peter Wild s’est confié via Midi Olympique.
Ce-dernier a tout d’abord indiqué aller mieux suite à la victoire remportée par ses joueurs contre Clermont. Extrait:
Je me sens mieux depuis hier soir. Les gars ont fait un bon match. Une belle victoire. Avec une mêlée solide, c’est quand même plus facile de gagner des matchs au rugby. Nous n’avons pas été vernis avec les blessures depuis le début de saison. Surtout que nous avons perdu cet été des joueurs importants qui ont quitté le club comme Joris Segonds, Giovanni Habel-Kuffner ou encore Mickaël Ivaldi. Des joueurs importants dans le vestiaire.
Il ne cache pas avoir été inquiet avant ce match contre l’ASM. Extrait:
Oui, mais je suis rassuré sur l’état d’esprit.
Il indique ne pas avoir parlé aux joueurs avant le match. Extrait:
Ce n’est pas mon job de leur parler. La motivation, ce sont les coachs et Paul Gustard (l’entraîneur principal, N.D.L.R.) qui la donnent. Après le match, je les ai juste félicités, voilà tout.
Dans la foulée, il revient sur la décision de se séparer de Karim Ghezal. Extrait:
(Il soupire) Ce staff était divisé. Ma déception est venue du fait que Laurent (Labit) et Karim (Ghezal) n’ont pas réussi à travailler ensemble, alors qu’ils l’avaient fait pour l’équipe de France où ils avaient fait du bon boulot. Seulement…
Il y avait d’un côté les gens soutenant Karim et de l’autre, les gens soutenant Laurent. Ces petits groupes, c’était insupportable. Une équipe ne peut bien jouer que si elle est vraiment unie : un groupe, une identité, un objectif ! Samedi soir, ils m’ont d’ailleurs fait plaisir : il y a eu, avant le match, une vraie remise des maillots, une petite cérémonie qui avait du sens. Les coachs ont eu un petit mot pour tous les joueurs et une attention particulière pour Peniasi Dakuwaqa. Lui, il marque dès qu’il touche un ballon.
C’est un super joueur, ce Fidjien. Comment a-t-on pu songer, en début de saison, à le prêter quelques mois à Vannes ? C’est absurde.
Il l’affirme : le patron est désormais Paul Gustard. Extrait:
Les joueurs le savent, désormais. Le patron du sportif, c’est Paul Gustard. C’est un gars intelligent, droit, fiable, compétent et un fin psychologue. Laurent Labit ? Il est au soutien de Paul. Ils collaborent bien tous les deux.
Dans la foulée, il laisse la porte ouverte à Morgan Parra s’il ne souhaite plus rester dans le staff. Extrait:
J’ai parlé à Morgan à son arrivée au club il y a deux ans mais il n’était pas entraîneur, à l’époque. Maintenant qu’il a intégré le staff technique, il aide du mieux qu’il peut. Travailler au Stade français doit être un plaisir et un privilège. Si les gens ne sont pas heureux, ils peuvent m’en parler et ont la liberté de choisir une autre voie.
Il confirme qu’il est difficile pour lui de savoir tout ce qu’il se passe au quotidien au sein de son club. Extrait:
Bien sûr. Je n’ai pas de feeling par rapport à ça. Pour l’avoir, je devrais être là toutes les semaines mais c’est impossible. Je fais néanmoins confiance aux gens que j’ai mis en place pour gérer le Stade français au quotidien. Et on avance, je trouve : le fait d’avoir emménagé au Camp des Loges est un grand pas vers la professionnalisation ; notre académie se porte d’ailleurs bien mieux.
Quelqu’un a récemment écrit qu’il était dommage que Rémi Bonfils et Boris Bouhraoua (les anciens responsables de la formation parisienne, N.D.L.R.) aient quitté le club à l’intersaison. Mais il n’y avait pas de résultats quand ils étaient là. Je n’invente rien ! Kobus Potgieter (l’actuel responsable de la formation, N.D.L.R.) fait donc un bon boulot.
Pour conclure, il répond aux joueurs qui pestent contre le centre d’entrainement du Camp des Loges. Extrait:
(Il soupire) Quoi que je fasse, les gens ne sont jamais contents. Ils se feront à l’idée, au fil des mois.