Le talonneur Australien Malachi Hawkes est à Toulouse depuis 2020.
Lors d’un entretien accordé à La Dépêche, le joueur explique comment il s’est retrouvé à Toulouse en 2020. Extrait:
Je suis arrivé en décembre 2020. Je venais de terminer le lycée environ un mois auparavant. J’avais signé quelques mois plus tôt, en mars. Pendant toute ma dernière année d’études, j’ai donc attendu de venir en France. J’étais vraiment excitée à cette idée. Je ne connaissais pas vraiment le Stade, seulement un petit peu, mais quand je suis arrivé, c’était incroyable.
Il indique avoir été accompagné par Richie Arnold et Emmanuel Meafou lors de son arrivée. Extrait:
Oui, Richie et « Manny » (Meafou, NDLR). J’ai vécu avec « Manny » pendant trois ou quatre mois et il m’a beaucoup aidé. Ils ont été tops. Beaucoup de gars l’ont été. Il y a ici un très bon groupe d’étrangers qui s’occupe de tout le monde. J’ai une bonne relation avec David Ainu’u aussi. Nous jouons au même poste en première ligne. Il est toujours bon de parler à David. Il peut apporter de l’aide et est toujours heureux de le faire.
Celui qui porte la coupe mulet explique d’où lui est venue cette idée. Extrait:
J’ai commencé à la porter pendant la période Covid. Quand j’étais en France, je ne pouvais pas aller chez le coiffeur. J’ai donc acheté des tondeuses et je me suis coupé les cheveux moi-même. C’est comme ça que j’ai commencé à me coiffer.
Je pense que la coupe mulet est la plus facile à réaliser. Je peux la faire moi-même. Peut-être que cela fait partie de ma personnalité parce que c’est facile. Tout simplement.
Ce-dernier explique ce qui fait la force de Toulouse. Extrait:
À chaque match, on s’attend à gagner. On n’aborde jamais un match en pensant que la défaite est possible. Voilà la chose importante : c’est une équipe qui gagne. Les Espoirs, les pros… Tout le monde ! Joe Tekori a aussi été d’une grande aide. Il est comme l’oncle de tout le monde. On l’appelle tous « Tonton ».
Il indique que ses parents regardent tous ses matches. Extrait:
Ma mère et mon père regardent tous mes matches. Même avec les Espoirs, ils regardent. C’est normal pour eux maintenant. Ils se réveillent à 2 heures du matin le samedi ou le dimanche pour me regarder.
Il souhaite emmagasiner du temps de jeu avec la période des doublons. Extrait:
J’espère que ce sera bien. J’ai hâte d’avoir l’opportunité de jouer. Quand ce sera le cas, je veux bien faire les choses. Je dois travailler dur pour avoir la chance de rentrer sur le terrain. C’est la principale chose à laquelle je pense en ce moment.
Sur le plan sportif, je suis beaucoup plus concentré, plus sérieux sur mon travail. J’étais encore jeune et j’essayais de tout comprendre. Ici, je peux apprendre dans un très bon club. Le meilleur. Quant à ma vie personnelle, je l’apprécie vraiment. J’ai une petite amie française avec laquelle j’habite. J’ai une vie formidable. Je suis vraiment heureux.