L’ailier de poche Marc Andreu a appris qu’il ne serait pas prolongé au Racing92. Une décision qui ne l’a pas vraiment surpris, ayant perçu des signes annonciateurs lors de la fusion avortée avec le Stade Français. Dans le Midi Olympique, il raconte : “Lorsqu’il y a eu l’épisode de la fusion avec le Stade français voilà quelques mois, j’ai su que je ne faisais pas partie des plans. C’était déjà un petit signe… Mais c’est toujours bien de savoir assez tôt de quoi sera fait son avenir, cela permet de se retourner.”
Malgré cette décision, il garde de bonnes relations avec Laurent Labit : “Quand il m’annonce dans son bureau que je ne suis pas conservé, c’est l’entraîneur qui me parle, pas l’homme. Alors, même si cela m’agace forcément, je ne lui en veux pas personnellement. Avec d’autres joueurs, cela s’est parfois beaucoup moins bien passé… Mais pour tout vous dire, une fois que je serai parti, je compterai quand même sur Laurent Labit pour m’héberger, lorsque je viendrai assister à un spectacle dans la U Arena.”
Il se met donc à la recherche d’un nouveau club pour terminer sa carrière, soit dans le Sud Ouest, soit dans le Sud Est : “J’ai un peu de famille dans le Sud-Ouest, un peu dans le Sud-Est, et j’aimerais bien m’en rapprocher après cinq ans ici. Le Plessis-Robinson, c’est bien, mais un peu gris quand même… Sans vouloir paraître arrogant, je pense avoir encore le niveau du Top 14. Cela dit, vu l’évolution de la Pro D2 que je regarde souvent les jeudis soir, je ne serais pas non plus effrayé à l’idée d’y relever un challenge.“