Le Midi Olympique et l’Equipe se mènent une guerre par articles interposés au sujet de l’affaire “Laporte – Altrad”.
L’Equipe reproche à demi-mots au Midi Olympique d’être les portes-paroles du Pouvoir, fustigeant les informations sorties en exclusivité dans le Midol, comme le licenciement de Novès. Le Midi Olympique remonte régulièrement les articles souvent à charge du quotidien sportif contre la FFR et Bernard Laporte.
Nouveau round cette semaine : l’Equipe publiait il y a quelques jours un reportage selon lequel l’ambiance serait délétère à la Fédération, évoquait un énorme malaise chez les salariés, des arrêts maladies qui explosent, sans jamais citer personne.
Le Midi Olympique dans son édition du jour démonte ces affirmations, en témoignant le reportage d’un salarié de longue date : “Ce qui se dit ou s’écrit n’est pas la vérité. Les salariés veulent pouvoir travailler dans la sérénité, répondre aux attentes et besoins de notre sport. Ne pas rentrer dans des considérations politiques ni être au milieu de querelles de personnes. Les arrêts maladie longue durée ? Il y en a eu quatre sur 120 personnes ! Des conditions de travail difficiles ? On ne compte pas nos heures mais l’ambiance est bonne entre les services.”
Concernant le cas de harcèlement sexuel révélé par l’Equipe, ce salarié témoigne de la surprise des salariés et des élus : “Résultat, plus aucun élu n’ose faire la bise pour dire bonjour au personnel féminin”. Et de révéler que Bernard Laporte, afin de remercier les salariés, leur a offert un joli cadeau : “10 voyages en Nouvelle-Zélande aux salariés en juin prochain, tout comme la prime de 1 000 euros versés à tous au 31 décembre, pour féliciter l’ensemble des services d’avoir obtenu l’organisation de la Coupe du monde 2023.”