Info RMC Sport – En l’absence des fêtards d’Edimbourg, le staff du XV de France devrait surtout modifier ses lignes arrières pour affronter l’Italie vendredi. Mathieu Bastareaud est incertain. Aux ailes, Rémy Grosso et Benjamin Fall devraient être titulaires. Quatre voire cinq changements devraient être effectués.
Pas de révolution mais des ajustements surtout derrière. Le sélectionneur des Bleus Jacques Brunel, qui annoncera son XV de départ mercredi matin (10h), ne va pas totalement bouleverser son équipe pour affronter l’Italie vendredi à Marseille, pour le compte de la troisième journée du Tournoi des VI Nations. Mais il faut d’abord remplacer les fêtards d’Edimbourg mis à l’écart après leur virée nocturne (Anthony Belleau, Jonathan Danty, Félix Lambey, Louis Picamoles, Teddy Thomas, Arthur Iturria, Sekou Makalou et Rémi Lamerat n’ont pas été retenus). Depuis le début du rassemblement à Aix-en-Provence le week-end dernier, les Bleus ont dû trouver des solutions.
En l’absence de Teddy Thomas, meilleur joueur français depuis le début du Tournoi avec trois essais contre l’Irlande et l’Ecosse, le staff va logiquement opter pour Benjamin Fall. Le Montpelliérain aux 7 sélections, qui avait dû se contenter de neuf minutes de jeu à Murrayfield, aura un bon coup à jouer face aux Italiens. Sur l’autre aile, Virimi Vakatawa, transparent en Ecosse, pourrait payer ses récentes mauvaises prestations. Le Clermontois Rémy Grosso, appelé en renfort dans le groupe, devrait donc débuter la rencontre comme titulaire. Le Clermontois de 29 ans, qui ne compte qu’une seule sélection en 2015 contre le Canada, était pourtant titulaire en club le week-end dernier lors de la défaite à Lyon. Cette saison, il a inscrit trois essais en quatorze matchs toutes compétitions confondues.
Au poste d’arrière, Geoffrey Palis semblait bien parti pour enchainer une troisième titularisation de rang sous le maillot des Bleus dans ce Tournoi. Mais Jacques Brunel a également étudié l’option Hugo Bonneval ces dernières heures. Le Toulonnais, titulaire face au Stade Français samedi à Mayol, pourrait être l’une des surprises de ce XV de départ. Le choix étonnerait pourtant. Bonneval, qui reconnaissait lui-même manquer de rythme samedi, disait vouloir jouer contre La Rochelle ce week-end s’il n’était pas retenu par l’encadrement français.
Le retour de Fickou?
Au centre, où Rémi Lamerat a perdu sa place pour ce match, Mathieu Bastareaud (29 ans, 42 sélections) était fortement pressenti pour intégrer le XV de départ. Suspendu contre l’Irlande (pour insulte à un joueur de Trévise en Champions Cup) et non retenu en Ecosse, le Toulonnais est malheureusement incertain en raison d’une blessure aux ischio-jambiers. Il a d’ailleurs été ménagé mardi après-midi à l’entrainement. Selon les informations de RMC Sport, la paire de centres serait composée de Geoffrey Doumayrou et Gaël Fickou en cas de forfait de Bastareaud. La 32e et dernière sélection de Fickou, auteur d’un triplé avec Toulouse contre Agen le week-end dernier, remonte au mois de juin dernier et la tournée en Afrique du Sud. Enfin, pas de surprise pour la charnière qui sera de nouveau composée de de Lionel Beauxis et Maxime Machenaud.
Devant, le XV de France misera sur la stabilité. Un seul changement devrait être effectué. Le deuxième ligne du Stade Français Paul Gabrillagues sera chargé de pallier l’absence d’Arthur Iturria, l’homme qui a chuté dans sa chambre à Edimbourg. Il sera associé à Sébastien Vahaamahina. En troisième ligne, Yacouba Camara, Marco Tauleigne et Wenceslas Lauret devraient être logiquement reconduits. Le scénario sera le même en première ligne avec de nouveau Rabah Slimani, le capitaine Guilhem je Guirado et Jefferson Poirot.
Le XV de départ probable:
15/ Palis ou Bonneval
14/ Fall
13/ Bastareaud ou Fickou
12/ Doumayrou
11/ Grosso
10/ (o) Beauxis
9/ (m) Machenaud
8/ Tauleigne
7/ Camara
6/ Lauret
5/ Vahaamahina
4/ Gabrillagues
3/ Slimani
2/ Guirado (cap)
1/ Poirot
Je ne pense pas que les joueurs de seconde et troisième ligne soient de vrai option d’avenir, Mais bon. Derrière ce n’est pas non plus ce qu’on a de mieux, on recycle. On va dire que c’est l’Italie, mais quand même. On construit rien avec ça. C’est démoralisant. Même si la France gagne. Pourquoi on ne met pas en place une équipe qui a besoin de mûrir jusqu’à la coupe du monde en 2023. Putain on la joue chez nous et c’est maintenant qu’il faut la préparer.