Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique de ce lundi, le deuxième ligne de Clermont, Arthur Iturria est revenu en détails sur la fameuse sortie nocturne des Bleus à Edimbourg.
Etant donné la tournure des événements, ce-dernier a souhaité se confier dans les colonnes du bi-hebdomadaire pour dévoiler la vérité:
“Il y a eu un tas de conneries de dites autour de mon cas, après cette nuit d’Édimbourg. J’avais besoin de communiquer vis-à-vis de ma famille. Mon père a reçu une quantité immense de messages. Plein de gens me questionnaient. J’avais besoin de leur dire la vérité.”
Ainsi, il explique la manière dont il s’est ouvert le visage:
“Je suis sorti avec une partie de l’équipe. Et je suis rentré aux alentours de 3 heures à l’hôtel. Quand je suis arrivé, « Vahaa », avec qui je partageais la chambre, a été surpris dans son sommeil. Il s’est retourné et a allumé la lumière. Je lui ai dit d’éteindre, que ce n’était que moi. Ce qu’il a fait. Et j’ai sauté dans mon lit. Sauf que je n’ai pas sauté sur le lit mais à côté. Et je me suis ouvert le visage en heurtant l’angle de la table de nuit. J’ai tapé l’arrête de la table de nuit, ce qui m’a entaillé tout le dessous du nez jusqu’à la lèvre. J’ai été coupé. Avec le choc, j’ai aussi une marque sur le dessus du nez.”
Le Clermontois en a marre d’entendre tout et n’importe quoi au sujet de cette affaire. Il raconte le déroulée de la soirée:
“Il ne faut pas raconter n’importe quoi ! Il y a eu quelques jeux à boire, avec des mots à retenir, par exemple. Je ne vais pas vous dire que c’était triste. On a bien rigolé et on a bu des verres ensemble. Est-ce qu’on était ivres à vomir par terre ? Non. Ce n’était pas mon cas et pour en avoir parlé avec les autres, ce n’était pas leur cas non plus. On a simplement passé une bonne soirée. Il y avait beaucoup de monde dans la boîte de nuit, je discutais avec pas mal de supporters et j’avais finalement perdu la plupart de mes coéquipiers. J’ai pris un taxi et je suis rentré. Au pied de l’hôtel, j’ai discuté avec des policiers locaux, qui m’avaient reconnu vu que j’étais habillé avec le costume officiel. On a même fait un selfie. Les vidéos de l’hôtel, que j’ai pu me procurer, le prouvent. On me voit rentrer à l’hôtel, à 3 h 04 très exactement. Et sans aucune marque au visage. Après que je me sois ouvert le visage, « Séb Vahaa » a appelé le docteur à 3 h 11. Très exactement, j’ai vérifié son journal d’appels.”
Par ailleurs, Arthur Iturria explique que les joueurs n’ont pas reçu une interdiction formelle du staff au sujet de la sortie:
“Disons qu’il n’y avait pas eu d’interdiction. L’encadrement nous avait laissés autonomes. J’imagine qu’ils ne pensaient qu’un soir de défaite, nous allions sortir. Que ce n’était pas le bon moment. Ils nous ont donc laissés assez libres. Et nous avons décidé d’aller boire un verre en ville, tous ensemble.”
Il explique comprendre complètement sa sanction:
“Je comprends ma mise à l’écart de l’équipe de France. C’est normal. Nous étions tout de même à huit défaites d’affilée… Non seulement je comprends son choix, mais je le trouve même normal.”
Pour conclure, Arthur Iturria affirme avoir tout raconté à Jacques Brunel:
“Je lui ai simplement dit ce qu’il s’était passé. Je crois qu’au début, il s’est dit que je le prenais pour un imbécile. Mais je ne voulais pas mentir. Je lui ai immédiatement dit ce qu’il s’était passé.”
Merci à Arthur qui était l’un des seuls joueurs accessible dans la boîte de nuit. Par contre pourquoi punir 5 joueurs alors qu’ils étaient une vingtaine en boîte de nuit ?! À part si il y a eu autre chose avec ses 5 joueurs ……
Il n’aurait du y avoir aucune sanction pour aucun d’eux. Si le staff se la joue plus cool pour faire la différence avec Monsieur Novès, la sanction est alors pour le straff et non pour les joueurs. Qui va dire à des joueurs qu’il ne faut pas décompresser, alors qu’on leur change le manager dans des conditions déplorables juste avant les 6 nations, et qui enchaîne quand même des défaites alors que tout devait changer avec l’éviction de Monsieur Novès.
Non moi je regrette, ils sont jeunes, on l’a été, et des fois c’est malgré la défaite, dans un bar ou une boite de nuit ou les joueurs peuvent aussi se dire des choses. Aujourd’hui le staff se dit plus cool, moins sévère, et comment réagissent t’ils ? en donnant des punitions. Honte à cette nouvelle FFR ou je ne reconnait plus rien. Et messieurs les joueurs, bien qu’ils essaient de vous museler, comme Thomas, parlez, ca evitera des sous entendu et démontrera très vite que cette FFR n’est pas pour les joueurs, spectateurs, supporters et bénévoles.