Sous contrat avec le Castres Olympique jusqu’en juin 2019, le manager Christophe Urios a laissé entendre qu’il pourrait quitter le club Tarnais dès la fin de son engagement, et peut-être même avant.
Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe ce-dernier est revenu, une nouvelle fois, sur les raisons qui pourraient le faire quitter Castres. Extrait:
« Quand je fais un constat sec de la saison, je vois qu’on était huit à la bagarre pour la qualif. Et dans ces huit, il n’y avait ni Clermont, ni l’UBB, qui finira bien pas y arriver un jour, ni le Stade Français qui ambitionne de devenir le meilleur club du monde dans trois ans. Huit et trois, ça fait donc onze. Ça ne laisse plus beaucoup de place ! Quand je vois toutes ces armadas, ça ne me fait pas peur, parce que je crois qu’on a un vrai savoir-faire. Je sais bien qu’on ne pourra pas recruter des joueurs tip-top par rapport à certains. Je l’ai intégré et ce n’est pas un problème. Mais il faut qu’on ait les moyens de travailler mieux chez les jeunes. Car ceux avec qui on est à la bagarre en termes d’organisation ou de budget, comme Agen ou Bordeaux, sont tous plus forts que nous sur la formation. C’est plus ça qui me fait flipper. Parce que si on ne peut ni lutter en haut ni en bas, on fait comment ? »
Par ailleurs, Christophe Urios explique ne pas savoir où il irait en cas de départ. Une chose est sûre: il souhaite conserver tous ses adjoints. Extrait:
“Si je devais partir, je ne sais pas où j’irais et si je pourrais y aller avec tous mes adjoints. Je sens aussi que je n’ai pas terminé mon travail ici. Mes agents ne cherchent pas ailleurs, je vous l’assure. Mais si je n’ai pas les garanties que j’attends, je ne resterai pas.”
Pour rappel, le président Toulonnais Mourad Boudjellal souhaite rencontrer Christophe Urios selon certains médias.