Le troisième ligne Stéphane Onambélé est arrivé au Rugby Club Toulonnais cet été en provenance d’un club de Pro D2: Colomiers.
Le joueur de 25 ans a d’ailleurs débuté la préparation de la saison 2018 / 2019 avec le groupe Varois depuis le début du mois de juillet.
Interrogé dans les colonnes du quotidien Var-matin, Stéphane Onambélé a exprimé sa joie de pouvoir intégrer les rangs du RCT. Extrait:
“J’ai été contacté par Mourad Boudjellal fin 2017. Au début, je n’y ait pas forcément cru tout de suite. Il y avait deux ou trois équipes de bas de tableau de Top 14 qui s’intéressaient à moi. Mais Toulon… Quand j’ai vu que c’était sérieux, je ne voulais plus entendre parler de quoi que ce soit d’autre. J’ai accepté immédiatement. Toulon, c’est simplement le club de ces dix dernières années ! Et puis quand j’ai rencontré Mourad Boudjellal, en décembre, il faisait grand soleil ici et je venais de passer six mois sous la pluie à Colomiers (rire). Une chose a aussi beaucoup joué: c’est que j’ai une grande partie de ma famille du côté de Nice. Moi qui ai grandi un peu isolé avec ma mère en région toulousaine, pouvoir avoir un cocon familial et des personnes à proximité pour me soutenir, ça a également beaucoup pesé dans ma décision.”
Le troisième ligne se dit très fier de pouvoir porter le même maillot que certains très grands joueurs. Extrait:
“Je n’osais même pas m’imaginer Toulon. Pour moi, ce club c’est Wilkinson, c’est Tana Umaga, c’est Bastareaud ! Des grands joueurs qui ont fait le rugby mondial. Je les ai longtemps regardé à la télé, et pouvoir porter le même maillot qu’eux, c’est une immense fierté.”
Pour conclure, Stéphane Onambélé affirme attendre avec impatience de fendre la foule à l’entrée du Stade Mayol, un jour de match. Extrait:
“J’ai vu des images à la télévision. Mais pour l’instant, je pense que je n’ai encore rien vu. J’ai quand même parlé avec quelques personnes qui m’ont dit que l’un des moments marquants, c’est quand tu fends la foule. Cela doit être transcendant. Je pense que ce n’est qu’à ce moment-là que je vais réaliser où je suis. Parce que pour l’instant, je suis encore un peu dans un rêve.”