Le vendredi 10 août dernier, le jeune trois-quarts d’Aurillac, Louis Fajfrowski décédait à l’issue d’un match amical contre Rodez. Ce décès soudain a plongé le rugby Français dans un deuil profond.
Dans la foulée, certains n’ont pas hésité à s’exprimer dans les médias et à pointer du doigt la dangerosité du rugby.
Ces sorties médiatiques ont eu le don d’agacer énormément le présidente de la Ligue Nationale de Rugby: Paul Goze.
Interrogé via Rugbyrama, ce-dernier a exprimé sa colère. Selon lui, le rugby n’est pas un sport plus dangereux qu’un autre. Extrait:
“Bien-sûr que tout cela m’a agacé ! Des gens ont voulu prendre la parole, ils l’ont prise, mais je le répète, il faut savoir garder la mesure. Il n’y a pas plus de risques dans le rugby de haut niveau que dans la boxe, le cyclisme ou la lutte. Même au foot, même si ce n’est pas pour les mêmes raisons qu’au rugby, des joueurs meurent chaque année. Il ne faut pas diaboliser le rugby ! Le pire n’est jamais sûr donc constatons ce qu’il se passe, travaillons au mieux pour éviter les problèmes et ne nous posons pas d’autres questions sur l’avenir du rugby. Qu’on se pose des questions, c’est normal. Qu’on en arrive à des conclusions définitives sans savoir, je ne sais pas… Pour ma part, je pense que toutes les activités humaines en général, tous les sports en particulier, dans tous les niveaux, présentent des facteurs de risques. Le rugby est un sport d’évitement mais aussi de contact et de combat. Il a donc, peut-être, plus de prédispositions à comporter des risques. Notre rôle est d’être très vigilant là-dessus et de faire en sorte de limiter ces risques mais le risque zéro n’existe pas. On ne va pas nier les risques, mais il y a aussi des risques à faire du vélo, du parachutisme, de la natation…”